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Budget de la Sécu : le gouvernement va-t-il puiser plus d'un milliard d'euros dans les retraites complémentaires Agirc-Arrco ?
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/10/2023 à 12:04

Cette mesure explosive, bien qu'absente du texte, plane sur les débats de l'examen d'un budget de la Sécu qui commencent ce mardi à l'Assemblée nationale. Selon franceinfo, l'exécutif s'est finalement ravisé.

( AFP / EMMANUEL DUNAND )

( AFP / EMMANUEL DUNAND )

Après celui de l'État, l'Assemblée nationale lance ce mardi 24 octobre l'examen d'un budget de la Sécu tout aussi rejeté par les oppositions, qui dénoncent un sous-financement de la santé, en attendant un nouveau 49.3. Le rejet inédit en commission de ce projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS) a encore renforcé l'hypothèse d'un recours rapide à cet outil constitutionnel, pour une adoption sans vote en première lecture de sa partie "recettes".

Une mesure explosive, bien qu'absente du texte, plane sur les débats : la mise à contribution de l'Agirc-Arrco, la caisse de retraites complémentaires du privé, pour participer à "l'équilibre" du système de retraite . Le ministre du Travail Olivier Dussopt juge en effet qu’il est normal de récupérer au moins un milliard d'euros dans la mesure où l’Agirc-arrco doit bénéficier d’un excédent de plus d’1,2 milliard d’euros grâce à la réforme des retraites.

Les partenaires sociaux, qui gèrent ce régime, ont opposé une fin de non-recevoir. "Ce serait un sacré contre signal venant d’un gouvernement qui nous dit avoir changé de méthode, qu’il veut du dialogue avec les organisations syndicales et patronales", a prévenu mardi matin sur le plateau de Public Sénat la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon.

Les oppositions sont également vent debout contre une telle mesure, la cheffe de file des députés Rassemblement national Marine Le Pen dénonçant un "pillage", et sont prêtes à monter au créneau pour dissuader tout amendement du gouvernement ou un passage plus discret par la voie réglementaire.

Face à tant de défiance, l'exécutif s'est finalement ravisé , avance franceinfo. L'Élysée aurait tranché lundi soir en faveur de la Première ministre Elisabeth Borne qui cherchait à calmer le jeu.

L'exécutif aurait également renoncé à doubler le reste à charge des assurés pour les médicaments (actuellement 50 centimes par boîte) et les consultations (1 euro), autre mesure sensible, qui ne figure pas non plus formellement dans ce PLFSS. Au total, cela devait permettre à l’Assurance maladie d’économiser 800 millions d’euros.

10 commentaires

  • 25 octobre 08:54

    Et la reforme du poudré ???? où est elle ?


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