Le vice-président du parti d'extrême-droite a détaillé le programme du RN : lutte contre les fraudes sociale et fiscale, priorité nationale "pour un certain nombre d'aides sociales" sur les aides ou encore la suppression d'agences de l'État.

Sébastien Chenu à Paris, le 12 novembre 2024. ( AFP / IAN LANGSDON )
Le RN verra si François Bayrou a "rempli sa mission" ou "s'il mérite lui aussi de partir". Le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a prévenu mercredi 18 décembre que le Rassemblement national votera la censure du gouvernement de François Bayrou si ce dernier veniat à répéter les "erreurs" de son prédécesseur Michel Barnier dans la confection de son budget.
"Si François Bayrou ne tient pas compte des erreurs qu'a pu commettre Michel Barnier, tant sur la forme que sur le fond, il se dirigera lui aussi vers les mêmes conséquences, c'est à dire tôt ou tard vers une censure ", a affirmé sur Europe 1-Cnews le député du Nord. "Le sablier est retourné, nous lui dirons au moment où les derniers grains s'écouleront, s'il a rempli sa mission ou s'il mérite lui aussi de partir", a-t-il tranché.
Réduire le déficit public
Quelles seraient les conditions pour qu'il ne fasse pas l'objet d'une motion de censure ? "S'il nous écoute, s'il nous entend, s'il retient des propositions" du parti d'extrême-droite pour faire des économies et réduire le déficit public.
Il a évoqué le programme du RN pour le budget : lutte contre les fraudes sociale et fiscale, priorité nationale "pour un certain nombre d'aides sociales" sur les aides ou encore la suppression d'agences de l'État .
Si François Bayrou, nommé il y a cinq jours à Matignon "a été attentif aux erreurs, aux incohérences de Michel Barnier et qu'il ne les reproduit pas, alors il pourra construire un budget", a estimé le député proche de Marine Le Pen.
Michel Barnier (LR) a dû démissionner le 5 décembre après que son gouvernement eut été censuré par l'Assemblée nationale, avec les voix des 121 députés du Rassemblement national. Dans un entretien au Parisien mardi, la présidente du groupe à l'Assemblée, Marine Le Pen se montrait plus clémente que son lieutenant envers le chef du Modem, promettant néanmoins de le juger "sur ses actes."
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