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BPCE: baisse du bénéfice net mais hausse des revenus au 1T
information fournie par Boursorama avec AFP 06/05/2025 à 19:17

( AFP / BERTRAND GUAY )

( AFP / BERTRAND GUAY )

Le groupe bancaire BPCE a annoncé mardi un bénéfice net en baisse de 5% au premier trimestre, à 835 millions d'euros, diminué par l'impôt exceptionnel sur les sociétés instauré par le gouvernement.

Le produit net bancaire (PNB) du groupe, équivalent du chiffre d'affaires pour le secteur, a connu une hausse de 10% à 6,3 milliards d'euros l'an dernier, et le résultat brut d'exploitation a progressé de 21% à 1,9 milliard, a indiqué le groupe dans un communiqué.

Le président du directoire Nicolas Namias a salué auprès d'une journaliste de l'AFP "une triple performance" financière, commerciale et stratégique du groupe au premier trimestre 2025.

Dans le détail, le PNB du pôle "Banque de proximité et assurance", qui rassemble les deux principaux réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne ainsi que des métiers tels que l'assurance et les paiements, progresse de 10% sur un an, à 4,1 milliard d'euros, et le bénéfice net avant impôt augmente de 5% à 1 milliard.

Selon M. Namias, "la marge nette d'intérêt", la différence entre le taux auquel une banque prête de l'argent et celui auquel elle emprunte - "poursuit son rebond" en France, tandis que la hausse des commissions, de janvier à mars, est accompagnée d'un gain de 230.000 nouveaux clients.

La division "Global financial services", qui regroupe les métiers dits "mondiaux" issus de la banque Natixis, affiche un résultat avant impôts de 570 millions d'euros, en hausse de 12%, pour un PNB dépassant les 2 milliards d'euros (+9%). Le pôle est tiré par les performances de la banque de grande clientèle (banque de financement et d'investissement et marchés) dont le PNB gagne 13% à 1,2 milliard d'euros et 400 millions de bénéfice net (+16%).

Le coût du risque, c'est-à-dire les sommes provisionnées pour faire face aux éventuels impayés sur les crédits consentis, est en hausse de 70% sur un an pour le groupe.

En la matière, le groupe mène une politique "prudente", avec un coût du risque de 651 millions d'euros au premier trimestre, "dont une dotation de 100 millions pour les risques futurs", "issus d'un travail de modélisation des scénarios économiques possibles", a ajouté M. Namias.

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