
En 2020, les fonds gérés activement par des professionnels ont battu les trackers, qui répliquent passivement un indice boursier. (© Adobestock)
Les Sicav et FCP gérés activement par des gérant de conviction ont pris en 2020 une revanche sur les fonds indiciels ou trackers, qui se contentent de répliquer les indices. Mais ces trackers, ou ETF, n’ont pas dit leur dernier mot. Nos conseils.
Pour composer vos portefeuille titres, vous disposez de deux sortes de fonds de gestion collective (OPCVM), d’une part les Sicav ou FCP dits «actifs» car leurs gérants tentent de battre les indices.
D’autre part, les Sicav ou FCP dits «passifs » car ils se contentent de composer des paniers d’actions ou d’obligations qui répliquent les grands indices, ce sont des fonds indiciels dont les performances collent au CAC 40, à l’Euro Stoxx 50 ou au MSCI World.
La plupart ont le statut d’ETF (exchange traded funds-ce qui signifie fonds cotés en Bourse) aussi appeler trackers. Ce qui ne les empêche pas d’obéir aux mêmes règles de sécurité et de diversification des actifs que les Sicav et fonds classiques (directives OPCVM ou UCITS en anglais).
Dans un fonds indiciel, il n’y a pas de biais de style (valeurs de croissance, valeurs cycliques…) qui une année génère des gains, mais l’année suivante un retard sur le reste du marché. Il ne peut non plus y avoir d’attachement malheureux du gérant à des valeurs qu’il aime.
Frais de gestion faiblesSurtout, ces trackers affichent des frais de gestion très faibles de 0,22% en moyenne en Europe (selon la dernière étude de Lyxor), soit dix fois moins qu’un fond action de gestion active, qui peut charger facilement 2 à 3% de frais courants sur les parts des fonds et Sicav destinées aux particuliers voire 4% à 5% de total de frais
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