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Assemblée nationale : le RN "revendique la présidence de la commission des finances"
information fournie par Boursorama avec Media Services 16/07/2024 à 15:49

La distribution prochaine des postes-clés de l'Assemblée nationale donne lieu à une guerre de positions entre formations politiques. Le sort de la stratégique commission des finances, sera scruté de près.

Sébastien Chenu et Marine Le Pen, le 3 juin 2024, à l'Assemblée nationale ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Sébastien Chenu et Marine Le Pen, le 3 juin 2024, à l'Assemblée nationale ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le Rassemblement national "revendiqu(e) la présidence de la commission des finances", a affirmé mardi 16 juillet sur CNews le vice-président du RN Sébastien Chenu, qui a par ailleurs reconnu avoir des échanges avec la présidente sortante de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet au sujet des "responsabilités" que le RN entend exercer à l'Assemblée.

"Nous sommes un groupe d'opposition et par conséquent, nous revendiquons (...) la présidence de la commission des finances parce qu'elle revient à un groupe d'opposition" , a affirmé M. Chenu, qui était vice-président de l'Assemblée lors de la précédente mandature.

Le RN est le premier groupe de l'Assemblée, mais est arrivé derrière le camp présidentiel et la gauche lors des élections législatives. La commission des finances échoit selon le règlement de l'Assemblée à un groupe d'opposition, en application d'une réforme constitutionnelle de 2008 sur les droits spécifiques dévolus aux oppositions.

Cordon sanitaire?

Interrogé sur des échanges qu'il aurait eus avec Mme Braun-Pivet, M. Chenu a admis lui avoir "expliqué" que le RN tenait à assumer "(ses) responsabilités, uniquement (ses) responsabilités, mais toutes (ses) responsabilités, parce qu'(il) représente des millions d'électeurs". "Je crois qu'elle a entendu ce message", a-t-il ajouté. Mme Braun-Pivet a défendu vendredi à l'Elysée l'idée selon laquelle "l'ensemble des partis" doivent être représentés à l'Assemblée nationale, comme c'était le cas lors de la 16e législature, où le RN détenait deux vice-présidences, en vertu d'un accord avec la macronie.

Une position combattue par la gauche, qui souhaite poursuivre à l'Assemblée le "front républicain" mis en oeuvre au second tour des législatives en tenant à l'écart l'extrême droite des postes clés. Lundi, le groupe Ensemble pour la République a décidé qu'il ne voterait ni pour le RN ni pour LFI - ce qui ne signifie pas nécessairement l'exclusion de ces deux groupes des postes à responsabilité. Interrogé de son côté sur LCI , le député RN Jean-Philippe Tanguy a affirmé que son parti aurait un candidat au perchoir, soulignant que M. Chenu et la vice-présidente sortante Hélène Laporte étaient "tout à fait capables d'être candidats".

12 commentaires

  • 16 juillet 20:17

    loran21 cela pourrait il être pire qu'avec Macron ? Je rappelle qu'en 2017 les économistes, chefs d'entreprises, les experts en tout applaudissaient l'élection d'E. Macron : "le sauveur de la France, le Mozart de la finance, Jupiter". On voit ce que cela a donné au bout de 7 ans.


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