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Argentine: l'inflation pour 2024 s'établit à 117,8%, en fort repli par rapport à 2023
information fournie par Boursorama avec AFP 15/01/2025 à 08:42

Affichage de prix alimentaires à Buenos Aires ( AFP / LUIS ROBAYO )

Affichage de prix alimentaires à Buenos Aires ( AFP / LUIS ROBAYO )

L'inflation en Argentine s'est établie en 2024 à 117,8%, soit un recul de près de 94 points d'indice par rapport à 2023 (211,4%), pour la première année de présidence de l'ultralibéral Javier Milei, selon les statistiques officielles.

La hausse des prix sur décembre (+2,7%) publiée mardi par l'Institut national de la statistique (Indec), quoiqu'en léger regain par rapport à novembre (+2,4%), poursuit la tendance forte à la décélération depuis plusieurs mois.

Pour le troisième mois consécutif, l'inflation est contenue en-dessous de 3%, les niveaux les plus bas depuis trois ans dans la troisième économie d'Amérique latine. Même si à 117,8% sur douze mois, elle reste l'une des plus élevées au monde.

Les chiffres confirment "la continuité du processus de désinflation", s'est félicité sur X le ministre de l'Économie, Luis Caputo, après la publication de l'indice de décembre, et de l'année écoulée. Il salue "le huitième mois consécutif de décélération en comparaison avec le même mois de l'année antérieure".

En un an de gouvernement, l'ultralibéral Javier Milei a reconquis un équilibre budgétaire au prix d'un "ajustement choc", d'une forte dévaluation de 54%, et de coupes claires dans les dépenses publiques.

Après un pic en décembre 2023 (+25,5%) sous le choc de la dévaluation, l'inflation mensuelle a entamé une décélération graduelle mais constante: +13,2% en février, +8,8% en avril, depuis mai inférieure à 5%, et depuis octobre inférieure à 3%.

Victimes collatérales de l'austérité budgétaire: pouvoir d'achat, emploi et activité économique, qui ont enlisé dans la récession une Argentine où la pauvreté touchait au premier semestre 52% de la population. Une pauvreté en baisse ces derniers mois, affirme le gouvernement, évoquant le chiffre -contesté- de 38,9%, quand l'Observatoire spécialisé de l'Université catholique évoque lui 49,9%.

4 commentaires

  • 15 janvier 10:23

    PS : il y a peu j'ai repris une personne du sexe féminin qui se plaignait de vivre un enfer. Ma réponse: va en Afghanistan, en Syrie, etc... et tu verras ce qu'est l'enfer.


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