Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Allemagne: La recherche d'une coalition commence pour l'après-Merkel
information fournie par Reuters 27/09/2021 à 08:49

par Thomas Escritt et Paul Carrel

BERLIN (Reuters) - Le Parti social-démocrate (SPD) se lance ce lundi à la recherche de partenaires de coalition pour former un gouvernement en Allemagne au lendemain de sa courte victoire aux élections fédérales, la première depuis 2005, qui permet à son chef de file Olaf Scholz de revendiquer le poste de chancelier après 16 années de pouvoir conservateur d'Angela Merkel.

Le SPD est arrivé de peu en tête dimanche avec 25,7% des voix devant le bloc conservateur CDU-CSU (24,1%). Les Verts ont obtenu 14,8% des suffrages et les libéraux démocrates du FDP 11,5%.

Olaf Scholz a exprimé l'espoir de conclure un accord de coalition d'ici Noël. Bien qu'arrivé deuxième, son adversaire conservateur Armin Laschet a lui aussi affiché son intention d'essayer de former une coalition gouvernementale.

Angela Merkel, qui ne se représentait pas après quatre mandats à la chancellerie, continuera à diriger la première économie d'Europe en attendant la formation d'un nouveau gouvernement.

Le SPD devrait se tourner vers les Verts et les libéraux pour tenter de former une alliance à trois majoritaire au Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand, une démarche que devrait aussi entreprendre le bloc CDU-CSU.

S'il réussit, Olaf Scholz, ancien maire de Hambourg et actuel ministre des Finances du gouvernement de "grande coalition" entre sociaux-démocrates et conservateurs, deviendra à 63 ans le quatrième chancelier SPD de l'après-guerre après Willy Brandt, Helmut Schmidt et Gerhard Schröder.

"Le SPD est à la première place. Nous avons gagné les élections", a déclaré le secrétaire général du SPD, Lars Klingbeil, à la chaîne de télévision ARD, ajoutant que les sociaux-démocrates étaient déterminés à ce que leur chef de file soit le prochain chancelier.

La direction du parti doit se réunir ce lundi pour discuter de la marche à suivre, a-t-il dit.

Les partenaires de l'Allemagne, en premier lieu la France, qui doit prendre pour six mois à partir du 1er janvier la présidence de l'Union européenne, risquent de devoir patienter de longues semaines avant de savoir quels seront leurs prochains interlocuteurs à Berlin.

Tout en jugeant que les Allemands avaient fait le choix de la stabilité, le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, a appelé lundi à des discussions informelles "dès maintenant" entre les dirigeants français et les responsables des partis susceptibles de former un gouvernement à Berlin, "pour qu'on se connaisse".

Une chose paraît certaine : Alternative für Deutschland (AfD) ne semble pouvoir prétendre à aucune responsabilité. La formation d'extrême droite a baissé à 10,3% des suffrages, un net recul par rapport aux 12,6% de 2017 qui lui avaient permis de faire son entrée au Bundestag.

(Rédigé par Emma Thomasson, version française Bertrand Boucey, édité par Blandine Hénault)

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer