Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Trackers: fonctionnement, frais et fiscalité
Dernière mise à jour le : 22/09/2022

Les trackers permettent d’investir sur une grande variété de supports crédit photo : Vintage Tone/Shutterstock / Vintage Tone

Les trackers permettent d’investir sur une grande variété de supports crédit photo : Vintage Tone/Shutterstock / Vintage Tone

Les trackers sont des Fonds Communs de Placement permettant d'investir sur une grande variété de supports. Ils ont pour objectif de reproduire la performance de leur indice de référence. Les frais de gestion sont relativement limités. La fiscalité des valeurs mobilières s'applique.

Sommaire:

  • Le tracker est une forme de Fonds commun de placement
  • Les émetteurs de trackers proposent une grande variété de choix
  • L'objectif du tracker est de reproduire la performance de son indice de référence
  • Les trackers affichent des frais réduits
  • La fiscalité est la même que pour les actions

Le tracker est une forme de Fonds commun de placement

Le tracker est une valeur mobilière ayant la forme juridique d'un Fonds commun de placement (FCP), c'est-à-dire d'un Organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Comme un FCP, il représente une copropriété de valeurs mobilières et émet des parts.

Chaque part correspond à une même fraction de l'actif du fonds et donne accès aux droits de copropriété à hauteur du nombre de parts possédées. Ainsi, les trackers peuvent par exemple distribuer des dividendes.

Leur objectif est de suivre «à la trace» la performance d'un indice représentatif d'un ensemble d'actions cotées, plus rarement d'obligations. Ils sont composés des mêmes titres que l'indice qu'ils suivent, ce qui leur permet d'avoir des résultats identiques. Certains trackers sont constitués d'un panier d'actions représentatives, non pas d'un indice boursier, mais d'un secteur économique (la santé, les technologies, etc.) ou d'une zone géographique (la Chine, l'Inde, etc.).

A noter

Les trackers sont tous éligibles au Service de Règlement Différé (SRD).

Les émetteurs de trackers proposent une grande variété de choix

Les trackers offrent une grande variété de choix de supports. Ainsi, ils peuvent être investis sur des indices de marchés (CAC 40, Euro Stoxx 50, Dow Jones…), des indices sectoriels issus des familles Stoxx ou MSCI (technologie, distribution, pharmacie…), des styles d'investissement (croissance, rendement, petites capitalisations…), des indices de matières premières ou encore des marchés obligataires (d'entreprises ou d'état).

Ces titres permettent d'accéder à un portefeuille de valeurs diversifié sur une zone géographique ou un secteur économique sans avoir à se constituer une multitude de lignes de titres. Et de miser sur une performance globale, à la différence de l'investissement sur une action qui ne vise que la performance individuelle d'une entreprise.

A la différence des FCP, les trackers sont cotés en continu en Bourse. Ils sont émis par des organismes financiers (iShares, Lyxor, Amundi…) ayant pour obligation d'assurer la liquidité du produit. Ainsi, ces derniers sont toujours présents à la vente comme à l'achat.

L'objectif du tracker est de reproduire la performance de son indice de référence

Un tracker n'a pas pour mission de maximiser sa performance. Il doit se contenter de reproduire son indice de référence: il s'agit d'un fonds indiciel. On parle aussi de «gestion passive». Ainsi, si l'indice progresse de 1 %, le cours du tracker doit également grimper de 1 %.

A savoir

Certains trackers comportent un effet de levier. Ils démultiplient les hausses comme les baisses. Ainsi, un tracker offrant un effet de levier de 2 voit son cours monter de 2 % lorsque son indice de référence progresse de 1 %.

Les trackers affichent des frais réduits

Il n'y a aucun frais d'entrée ni de sortie sur les trackers. Les frais de gestion restent faibles, autour de 0,4 % par an en moyenne. En outre, ces derniers sont lissés puisqu'ils sont déduits chaque jour de la valeur liquidative du tracker.

En revanche, les trackers sont soumis à des frais de transaction «indirects» pouvant aller jusqu'à 0,5 % en raison de l'écart existant entre le prix d'achat et le prix de vente affichés par le teneur de marché. Néanmoins, cet écart (spread) peut se réduire fortement pour les trackers les plus échangés jusqu'à atteindre 0,1 %. Dans ce cas, des acheteurs et des vendeurs placent en effet leurs ordres à l'intérieur de la fourchette de cotation du teneur de marché.

Un succès croissant

À fin juillet 2022, les actifs investis dans les ETF cotés à l'échelle mondiale ont atteint le niveau record de 474 milliards de dollars (source: ETFGI).

La fiscalité est la même que pour les actions

La fiscalité des valeurs mobilières s'applique. Ainsi, les plus-values sont imposables au Prélèvement Forfaitaire Unique ( PFU ) de 30 %. Vous conservez la possibilité d'opter pour l'imposition au barème progressif de l'Impôt sur le Revenu ( IR ). Par ailleurs, les moins-values peuvent être déduites des plus-values de même nature (actions, obligations…) et sont reportables pendant 10 ans. Certains trackers sont éligibles au Plan d'Epargne en Actions (PEA) et bénéficient des avantages fiscaux qui lui sont attachés.

A savoir

Le tracker peut distribuer des dividendes qui sont soumis à imposition l'année de la perception (année N ; prélèvement forfaitaire non libératoire de 17,2 %), puis l'année de la déclaration des revenus (année N +1 ; PFU de 12,8 % avec déduction du PFNL ; option possible pour le barème progressif de l'IR).

Les trackers sont des produits simples à utiliser pour reproduire la performance d'un indice. La faiblesse des frais prélevés par les émetteurs les rend attractifs pour les investisseurs particuliers.