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Résidences secondaires : ces grandes villes qui durcissent la fiscalité face à la tension immobilière
information fournie par Boursorama avec Newsgene 28/07/2021 à 14:01

Lyon a décidé de durcir la fiscalité sur les résidences secondaires pour lutter contre la pénurie de logements (illustration). (Ben Kerckx / Pixabay)

Lyon a décidé de durcir la fiscalité sur les résidences secondaires pour lutter contre la pénurie de logements (illustration). (Ben Kerckx / Pixabay)

Lyon et Bordeaux ont récemment augmenté la majoration de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires, la faisant passer de 50 à 60 %. L'objectif est d'encourager les propriétaires à remettre sur le marché des logements peu ou pas occupés. Cet impôt ne touchera plus que les résidences secondaires en 2023, date à laquelle son taux sera réglementé afin d'éviter de trop fortes hausses.

Les mairies de 1 130 villes françaises sont habilitées à appliquer une majoration de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires. Environ 900 d'entre elles n'ont pas eu recours à cette mesure pour augmenter leurs recettes. La majorité des autres communes a voté une surtaxe comprise entre 20 et 30 %, indique Les Echos . Mais Bordeaux et Lyon ont été beaucoup plus loin en juillet.

Une majoration de 60 % à Bordeaux et Lyon

A Bordeaux, la majorité écologiste a ainsi voté un passage de 50 à 60 % de la majoration de la taxe d'habitation des résidences non-principales. Celles-ci représentent 3% du parc immobilier de la métropole, soit environ 12 000 habitations. Le chiffre a doublé au cours des dix dernières années. La mairie a estimé à 500 000 euros la somme que devrait rapporter cette mesure chaque année. Lyon, autre ville nouvellement écologiste, a voté une hausse similaire.

La surtaxe appliquée aux résidences secondaires a généré des recettes totales de 131 millions d'euros l'an dernier en France. L'objectif est de limiter le nombre de logements inoccupés. La mesure est censée pousser les propriétaires peu présents dans ces résidences à les revendre face au surcoût appliqué.

Des mesures pour éviter une flambée de cette taxe

Seules les municipalités situées dans des régions touristiques ou très attractives et les grandes villes connaissant une pénurie de logements ont la possibilité d'activer cette majoration. Elles pourraient être tentées de l'utiliser davantage pour compenser les pertes de revenus liées à la disparition programmée de la taxe d'habitation pour les résidences principales d'ici 2023.

Des réglementations ont d'ailleurs été mises en place pour éviter une flambée de cet impôt. Il a été gelé jusqu'à la date de sa suppression pour l'ensemble des résidences principales. La taxe à régler pour les résidences secondaires sera ensuite calquée sur le taux de la taxe foncière.

5 commentaires

  • 29 juillet 08:58

    quelles pertes de revenus ? la suppression de la TH principale est compensée par l'Etat


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