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L'assurance-vie, le seul moyen d'épargner intelligemment aujourd'hui ?
information fournie par Boursorama 02/03/2016 à 18:37

L'assurance-vie reste toujours le ''placement préféré des Français''.

L'assurance-vie reste toujours le ''placement préféré des Français''.

L'assurance-vie a connu une collecte nette de 24,6 milliards d'euros en France au cours de l'année 2015 selon l'Association française de l'assurance (AFA). Il s'agit de la meilleure collecte depuis 2010, prouvant que l'attrait de l'assurance-vie ne se dément pas. Les avantages de l'assurance-vie sont en effet nombreux, ce placement bénéficiant d'une fiscalité allégée et convenant à tous les profils d'investisseurs : très prudents ou au contraire amateurs de risques.

Fonds en euros : rendements faibles, mais plus élevés que ceux des livrets

Lorsque l'on pense « assurance-vie », on pense souvent « fonds en euros » . Pour rappel, l'argent placé sur le support de l'assurance-vie peut en effet être réparti entre deux types de placements : les « fonds en euros » (au risque faible) et les « unités de compte » (aux différents niveaux de risques). Le faible risque des fonds en euros provient de leur placement à environ 80% en obligations « très peu risquées » par les assureurs-vie, contre moins de 10% en actions et 5% en immobilier.

En 2015, le rendement des fonds en euros d'assurance-vie s'est élevé en moyenne à 2,3% brut (environ 1,90% net après prélèvements sociaux). C'est moins bien qu'en 2014 (2,5% brut) et qu'en 2013 (2,8% brut), mais toujours mieux que les taux du Livret A (0,75% net) ou des nouveaux PEL (1,5% brut, soit 1,27% net) pour un profil de risque semblable. Ce tassement du rendement des fonds en euros semble inexorable à court terme à cause de l'affaiblissement du rendement des obligations ces dernières années.

Pour autant, dans l'actuel contexte d'« inflation zéro » en Europe, ces rendements restent appréciables, et même plus intéressants qu'il y a une dizaine d'années, où l'inflation à 3% pouvait nettement réduire l'intérêt réel des placements qui pouvaient atteindre 4%.

Le taux de rendement des fonds en euros varie d'un établissement à l'autre en fonction de sa composition et des « provisions pour participation aux bénéfices » (PPB) retenues ou reversées chaque année par les assureurs-vie. Chez Boursorama Banque par exemple, le fonds en euros « Euro Exclusif » a rapporté 3,15% brut en 2015.

Les unités de compte : davantage de risque pour davantage de rendement potentiel

Mais l'assurance-vie, ce n'est pas que les fonds en euros ! L'assurance-vie permet également d'investir son épargne dans des fonds gérés par des sociétés de gestion : il s'agit des « unités de compte » (UC).

Chaque épargnant peut ainsi jouer la carte de la sécurité en investissant plutôt dans des fonds obligataires, ou faire le pari plus offensif des fonds investis en actions. De nombreux fonds permettent de réaliser un mélange de ces deux possibilités, en étant investis en partie en obligations, en partie en actions.

La performance globale de l'assurance-vie dépend alors davantage de l'évolution des marchés. Les années fastes en Bourse permettront aux investisseurs de dégager de bonnes performances tendancielles sur les fonds en actions, en dépassant largement la rémunération que pourraient offrir les fonds en euros ou des placements à taux fixe (par exemple avec un gain de 10% lors d'une bonne année boursière). Lors des années moroses en Bourse, les fonds obligataires permettront a priori d'amortir les chocs grâce à leur profil de valeurs-refuges.

Les placements en actions sont plus risqués car ils exposent l'investisseur à un risque de perte en capital. L'investisseur doit donc accepter l'idée de connaître de mauvaises et de bonnes années en fonction de la conjoncture.

Chaque assureur-vie propose généralement un vaste panel de fonds éligibles en « unités de compte », émis par des sociétés de gestion partenaires. Chez Boursorama Banque par exemple, les fonds éligibles sont ceux de dizaines de partenaires comme Amundi, Natixis, Carmignac, Allianz GI ou Edmond de Rothschild AM pour ne citer que les plus connus.

En 2015, les détenteurs français d'assurance-vie ont davantage fait le choix des UC que des fonds en euros, préférant prendre plus de risques dans leurs placements au profit d'un potentiel de rémunération plus élevé. 54% de la collecte nette de l'assurance-vie a ainsi été investie sur des UC l'an dernier, un chiffre en hausse par rapport à l'année précédente.

Deux modes de gestion : gestion pilotée ou gestion libre

La plupart des assureurs-vie proposent par ailleurs d'accéder à différents modes de gestion en fonction des préférences des épargnants. Il s'agit de l'une des forces de ce type de placement.

Avec la gestion pilotée , le client choisit à l'avance son profil d'investissement, généralement prudent (obligations/monétaire), dynamique (actions) ou équilibré (un peu des deux). C'est ensuite une société de gestion qui s'occupera de choisir les investissements adaptés au profil recherché, sans que le client n'ait à choisir lui-même les fonds dans lesquels sont argent sera investi.

Par exemple, chez Boursorama Banque, les contrats d'assurance-vie en gestion pilotée sont gérés par Edmond de Rothschild Asset Management à Paris.

À l'inverse, la gestion libre (ou « directe ») laisse aux épargnants l'ensemble des choix d'investissements. Destiné aux clients plus avertis sur le fonctionnement des marchés financiers, ce mode de gestion permet d'être maître de son destin en choisissant soi-même l'allocation de son épargne.

Une fiscalité avantageuse

Enfin, le succès de l'assurance-vie en France tient particulièrement à sa fiscalité avantageuse. Tant qu'aucun retrait d'argent n'est réalisé sur un contrat d'assurance-vie, les plus-values réalisées dans le cadre de ce placement ne sont pas imposées , contrairement à celles d'un compte-titre. Cet élément se retrouve dans le cadre d'un PEA.

Les autres avantages fiscaux sont nombreux : retrait partiels autorisés avec une imposition des bénéfices proportionnelle aux montants des retraits, fiscalité minimale après 8 ans de détention (prélèvement forfaitaire libératoire de 7,5% sur les bénéfices) et fiscalité déjà avantageuse avant-même l'échéance des 8 années de détention du contrat. Le contrat d'assurance-vie est par ailleurs transmis à un bénéficiaire désigné en cas de décès, avec des frais de succession réduits , notamment grâce à l'application d'un abattement fiscal de 152.500 euros.

Ce dernier élément de la fiscalité de l'assurance-vie en fait un argument majeur en faveur de ce placement pour les épargnants de tout âge, notamment mariés et/ou ayant des enfants, souhaitant assurer la transmission de leur patrimoine à leur conjoint ou à leur(s) enfant(s) en cas d'imprévu.

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X. B.

9 commentaires

  • 04 mars 15:20

    L’assurance vie n’est pas un placement mais une enveloppe fiscale qui peut regrouper presque tous les placements liquides. En effet, si Boursorama ne propose que les fonds euros et des SICAV. Si vous allez sur des assurances vies plus élitistes vous pouvez aussi retrouver l’ensemble des marchés boursiers (actions, trackers….). De plus le système d’avance sur titre neutralise totalement la contrainte des 8 ans pour de nombreux investisseurs.


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