Crédit immobilier : des taux cinq fois moins élevés qu'au début des années 2000

information fournie par Boursorama avec Newsgene •08/08/2019 à 12:39

Crédit immobilier : des taux cinq fois moins élevés qu'au début des années 2000

Cinq fois moins importants qu'au début des années 2000, les taux d’intérêt des crédits immobiliers poursuivent leur chute et n'ont jamais été aussi bas en juillet, selon l'observatoire Crédit Logement/CSA. Il serait même théoriquement possible de gagner de l'argent en empruntant.

Les taux d'intérêt des crédits immobiliers ont poursuivi leur baisse en juillet pour atteindre un niveaux record. Ils n'ont jamais été aussi bas en France. « En s'établissant à 1,20 % en juillet, les taux des crédits immobiliers étaient presque cinq fois moins importants qu'au début des années 2000... et 12 fois moins élevés qu'à la fin des années 80 ! » , selon l'observatoire Crédit Logement/CSA.

Une politique monétaire accommodante

En juillet, pour un emprunt sur 15 ans, le taux moyen s'est établi à 0,96%. Il était de 1,14 % sur 20 ans et de 1,37 % sur 25 ans. Si ces taux sont toujours aussi bas dans notre pays, c'est qu'ils s'alignent sur la politique monétaire accommodante de la Banque centrale européenne (BCE).

Les taux, pour certaines durées, sont proches de l'inflation qui était de 1,1% sur un an en juillet. Il est donc théoriquement possible de gagner de l'argent en empruntant, note Se Loger .

Des délais de remboursement à rallonge

Autre avantage pour les emprunteurs, le délai moyen de remboursement reste particulièrement long. Il s'est établi à 229 mois en juillet, soit un peu plus de 19 ans. C'est un peu plus court qu'en juin mais ça reste « proche des plus hauts niveaux jamais constatés » . Depuis 2014, la durée moyenne des prêts s'est allongée de 30 mois. En juillet, 41,3 % des prêts immobiliers ont été signés pour une durée de 25 ans et plus de 71,8 % sont à 20 ans et plus.

Les taux bas et les délais de remboursement allongés s'accompagnent d'une baisse du montant de l'apport personnel exigé par les banques. Celui-ci a chuté de 6,9% lors des sept premiers mois de 2019. Un facteur qui rend le crédit encore plus accessible.