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Comprendre le marché des obligations
information fournie par Boursorama avec LabSense 01/10/2019 à 08:30

Souvent méconnue des investisseurs, l’obligation peut pourtant être un placement intéressant, si l’entreprise ne fait pas faillite. En effet, l’obligation diffère de l’action dans le sens où l’investisseur n’achète pas un titre de propriété mais un titre de créance. Une somme est donc prêtée sur un temps donné, l’investisseur est alors remboursé (si tout se passe bien) à l’échéance, tout en touchant des intérêts chaque année. Les intérêts (ou coupons) étant plus ou moins élevés selon le risque. Le prix de l’obligation sera lui aussi variable. Explications.

iStock-alexsl

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Principes de l’obligation

L’obligation consiste pour un investisseur à prêter une somme préétablie à une entreprise sur une durée définie. Cet argent est ensuite remboursé à l’échéance du prêt par l’entreprise. Ce prêt peut parfois être assorti d’options de remboursement. Durant toute la période du prêt, l’entreprise devra verser un coupon (intérêts) chaque année. Le taux d’intérêt est généralement fixe et dépend du risque pris par l’investisseur. Il est comparé aux taux offerts sur des placements sans risque, comme les obligations d’État. L’écart entre le taux sans risque et le taux sur l’obligation choisie est considéré comme une « prime de risque » réclamée par l’investisseur pour accepter de prêter son argent. Le coupon, d’un montant généralement fixe est ainsi décidé à l’avance et ce pour toute la durée du prêt. Et ce y compris si l’obligation prend de la valeur au cours de la période. L’on peut voir, dans quelques rares cas, des obligations indexées dont le coupon est variable en fonction de critères (inflation par exemple) définis à l’avance.

Prix de l’obligation et rendements

La valeur référence de l’obligation est appelée le nominal. Elle correspond au prix d’émission de l’obligation. Mais une fois que le titre se trouve coté sur le marché, le nominal pourra évoluer à la hausse ou la baisse en fonction du niveau des taux et de la cote de confiance de l’entreprise. La cote est généralement exprimée en pourcentage. Si une obligation est par exemple de 100 € de nominal et cote à 110 %, cela signifie que l’obligation vaut désormais 110 €. Un investisseur qui aurait acheté « au pair », c’est-à-dire lorsque l’obligation était cotée à 100 % de sa valeur nominale, et que le coupon était fixé à 5 %, touchera bien 5 € par an. Mais un investisseur qui achèterait l’obligation alors qu’elle est cotée à 106 € aura un rendement inférieur, car à échéance l’obligation ne lui sera remboursée qu’au pair, soit 100 €. Donc si le prix d’une obligation baisse, le rendement augmente puisque le risque devient plus important, mais si le prix monte, le rendement devient moins important. Deux choix alors s’offrent à l’investisseur : attendre l’échéance du prêt pour récupérer ce qu’il a investi ou revendre avant l’échéance avec une plus-value si le prix de l’obligation est monté.

Fiscalité

Puisque les coupons représentent des intérêts tout comme les revenus de l’épargne, les obligations sont, depuis 2018, fiscalement soumises au PFU (prélèvement forfaitaire unique) de 30 %. L’investisseur peut par ailleurs opter pour une imposition au barème selon son taux marginal.

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