Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Carburants: les prix à la pompe remontent
information fournie par Le Figaro 25/02/2019 à 20:35

Depuis Noël, le litre de gazole a augmenté de près de 7 centimes.

Plus de trois mois après le début de la crise des «gilets jaunes», les prix des carburants, étincelle qui a allumé la mèche du mouvement, sont repartis à la hausse. Certes, le gouvernement a gelé la hausse prévue de la taxe carbone appliquée au litre d'essence et de gazole, mais le prix du pétrole brut grimpe depuis Noël. Le baril de pétrole brent, principale référence du marché mondial, a bondi de 28 %, passant de 50 dollars à près de 65 dollars. Une tension due en partie aux restrictions volontaires de production appliquées par l'Opep et son allié russe.

Résultat, dans les stations-service hexagonales, les étiquettes valsent. Selon les données publiées ce lundi par le ministère de la Transition écologique, le litre de gazole a augmenté en moyenne de 1,89 centime sur une semaine pour atteindre 1,4503 euro, et le sans-plomb 95 (SP95) de 1,74 centime, pour s'établir à 1,4586 euro.

Le Venezuela inquiète

La baisse de l'or noir, à partir de début octobre, jusqu'à Noël, s'était répercutée à la pompe, avec un traditionnel décalage dans le temps. Depuis Noël, le litre de gazole a augmenté de près de 7 centimes en moyenne et celui de SP95 de près de 6 centimes. Par rapport au début du mouvement des «gilets jaunes», les prix sont finalement stables, mais pour les automobilistes, semaine après semaine, les hausses sont toujours plus perceptibles qu'une stabilité sur trois mois.

Le prix d'un litre de carburant étant composé par les diverses taxes à hauteur de 60 % environ, la hausse du brut de 28 % depuis Noël se traduit, en pourcentage, par une différence bien plus modérée, de 4,5 % pour le litre de gazole et de 3,9 % pour le SP95.

L'Arabie saoudite et la Russie sont parvenues à stopper le mouvement de baisse des cours du brut en limitant leur production. Les inquiétudes sur la situation au Venezuela, dont les volumes extraits se sont effondrés depuis deux ans, ont contribué au rebond entamé depuis décembre. Les prévisions d'un ralentissement de la croissance économique mondiale, donc de la demande de pétrole, écartent pour l'heure les scénarios d'une flambée des cours.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer