Outre les augmentations habituelles des assurances auto, habitation et des mutuelles de santé, des hausses sont aussi à prévoir en 2019 concernant l'assurance emprunteur. L'assurance chômage va, elle aussi, connaître des évolutions, de nouvelles dispositions devant entrer en vigueur au 1er janvier.
Assurance : quels sont les changements prévus pour 2019 ? / iStock.com - turk_stock_photographer
Des hausses de tarifs d'assurances
Comme pratiquement tous les ans, les tarifs de certains contrats d'assurance ne manqueront pas d'augmenter en 2019. D'après le cabinet Fact and Figures, la hausse devrait ainsi atteindre jusqu'à 2% pour les contrats auto et 5% pour les assurances habitation. Ces chiffres doivent toutefois s'apprécier au regard des nouvelles habitudes des assurés qui, depuis la loi de mobilité mise en place par Benoit Hamon en 2014, n'hésitent plus à comparer et à changer d'assureur. Les compagnies d'assurance sont donc obligées d'en tenir compte et de minimiser leurs augmentations de tarifs. Concernant l'automobile, les nouvelles technologies embarquées dans les véhicules font mécaniquement augmenter les coûts.
La main d'œuvre a ainsi augmenté de 2,7% en 2017 et les pièces détachées de 2,3%, avec une répercussion automatique sur les prix des contrats. Les tarifs des mutuelles de santé qui sont ajustés chaque année en fonction des besoins des assurés devraient légèrement augmenter aussi cette année. Bonne nouvelle, une prise en charge à 100% pour les prothèses auditives et dentaires ainsi que pour les lunettes est prévue. Une autre hausse à prévoir est celle du tarif des assurances emprunteur. Une taxe spéciale sur les conventions d'assurance (TSCA) s'appliquera en effet en 2019 à l'ensemble (et plus seulement à une partie) de l'assurance emprunteur. Une mesure qui devrait entraîner un surcoût d'environ 3€ par mois.
Les nouvelles dispositions de l'assurance chômage
Dans le cadre de la « Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel » publiée en septembre, plusieurs dispositions entreront en vigueur au 1er janvier. Les travailleurs indépendants auront droit à une allocation forfaitaire en cas de cessation d'activité et sous conditions relatives notamment aux revenus et à la durée antérieure d'activité. Cette mesure ne pourra s'exercer que dans un contexte de redressement ou de liquidation judiciaire.
Un salarié démissionnaire aura droit à l'allocation chômage si sa démarche consiste en une reconversion professionnelle (répondant aux critères définis par décret du conseil d'État) et s'il justifie de 5 années d'ancienneté d'activités antérieures. Enfin, le CPF (compte personnel de formation) sera modifié puisque son alimentation se fera désormais en euros et non plus en heures. Celles-ci resteront bien entendu acquises et seront donc transformées en euros afin de permettre à toute personne au chômage de financer sa formation. A noter que le CPF a remplacé le Dif (Droit individuel à la formation) mais les heures acquises au titre du Dif restent mobilisables jusqu'au 31 décembre 2020.
À savoir
Selon la dernière étude en la matière publiée par l'Insee, le coût total des assurances représente environ 5% en moyenne du budget d'un ménage français.
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