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Pour une France de propriétaires, Sarkozy veut une aide à l’apport
information fournie par Le Figaro 10/10/2016 à 18:29

Détaillant ses propositions de politique du logement, le président des Républicains mise notamment sur un apport de 10% garanti par l’État qui permettrait aux primo-accédants de décrocher un prêt plus facilement.

«La clé du problème français de logement, c’est de déclencher la primo-accession», souligne Nicolas Sarkozy dans le cadre de sa campagne pour la primaire à droite. De passage à l’Orpi Lab, premier rendez-vous organisé par le réseau immobilier pour permettre aux candidats à l’élection présidentielle de préciser leurs positions sur l’immobilier face à un panel de Français et d’agents immobiliers, le président des Républicains a détaillé ses propositions.

La plus centrale consisterait à accorder aux primo-accédants (sous condition de ressource et avec un montant maximal d’un achat) un apport de 10% garanti par l’État. Une formule qui faciliterait grandement l’accès à un prêt bancaire pour bon nombre de ménages. «Malgré ses succès, le PTZ a toujours été refusé par les banques comme mise d’apport personnel, précise Nicolas Sarkozy. En période de taux bas, il faut trouver d’autres formules bien plus puissantes, comme cette garantie.»

Ces dispositifs fiscaux qui soutiennent les promoteurs

L’ancien chef de l’État estime que cette innovation enclencherait une dynamique vertueuse pour tendre vers cette France de propriétaires qu’il appelle de ses vœux. Cet accès facilité au crédit immobilier permettrait à bon nombre de représentants de la classe moyenne d’accéder à la propriété. Une solution bien plus efficace que la création de nouvelles aides et incitations fiscales selon Nicolas Sarkozy. «On peut créer tous les dispositifs fiscaux qu’on veut, si les acheteurs n’ont pas les moyens d’acheter ça ne servira à rien... sauf à soutenir les promoteurs.»

Par ricochet, la nouvelle fluidité du marché créée par cette aide à l’apport éviterait les tensions du logement social, selon le candidat. «Le logement social c’est un moment de la vie, pas un projet de vie», résume Nicolas Sarkozy. Une plus grande fluidité qui devrait permettre aux occupants de logements sociaux de libérer leur appartement quand ils ont réussi à s’acheter un nouveau logement ou que leur situation a évolué (départ des enfants, hausse de revenu...). Retrouvez ici l’ensemble du programme logement du candidat Sarkozy et ici ses mesures sur la fiscalité immobilière ou encore ici pour les propositions des autres candidats à la primaire de la droite.

6 commentaires

  • 11 octobre 09:19

    Il fait feu de tout bois et remplace l'agitation par la réflexion.Allez il faut l'accepter ni Sarko ni Hollande en 2017.


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