Bruno Leyrit, responsable Entreprises et partenariats de l'UFF. (© UFF)
L’inconscient collectif tend à penser que, quoi qu’il arrive, on pourra disposer de 50% de la pension de son conjoint décédé au titre de la réversion. Mais, les règles ne sont pas identiques dans tous les régimes de base. Le système est complexe et hétérogène, et de nombreuses personnes ne pourront y prétendre.
Les conditions d’accès à une pension de réversion
Il faut en premier lieu distinguer les différents régimes de retraite : la réversion au titre du régime de base de la sécurité sociale ou la réversion au titre des régimes complémentaires.
Pour prétendre à une réversion de 54% du régime de base de la sécurité sociale : L’âge de 55 ans révolu est exigé pour le bénéficiaire. La pension de réversion est égale à 54% de la retraite de base dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier le conjoint ou ex-conjoint décédé (sans tenir compte des éventuelles majorations dont il bénéficiait). Avoir des ressources inférieures à 19.988 euros en 2015 (soit 2.080 fois le smic horaire).
Pour prétendre à une réversion de 60% des régimes de retraites complémentaires Arrco, Agirc ou RSI : Le conjoint défunt doit avoir cotisé au régime des salariés ou des indépendants. De plus, il est nécessaire : d’en faire la demande auprès des caisses Arrco & Agirc ou RSI. D’avoir
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