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Impôts : Gattaz dénonce l'incohérence du gouvernement
information fournie par Le Figaro 14/11/2014 à 08:50

Au lendemain du doute semé autour de la promesse de François Hollande ne plus augmenter les impôts, le président du Medef déplore «les beaux discours» de l'exécutif sur l'absence de hausse d'impôts et «des mesures qui sont très inquiétantes».

L'entretien était prévu depuis longtemps, assure Le Parisien-Aujourd'hui-en France . Et, par une simple coïncidence, il s'est tenu quelques heures après la sortie médiatique du secrétaire d'État au Budget sur les impôts, qui a semé le doute.

• Impôts

«On nous parle de pause fiscale depuis six mois et vlan! On nous rajoute en permanence des petites taxes dans tous les sens». Le président du Medef n'a pas manqué de railler le nouveau cafouillage du gouvernement sur la fin des hausses d'impôts annoncée la semaine dernière par François Hollande et relativisée par Christian Eckert, jeudi matin. «Les récentes déclarations du gouvernement nous angoissent énormément. Les patrons sont très solidaires du ras-le-bol-fiscal de tous les Français».

• La reprise économique

Le patron des patrons s'impatiente face à la lenteur de l'exécutif à relancer la croissance du pays. Et ne croit pas à la reprise économique dès l'année prochaine. «Il faut aller la chercher, affirme Pierre Gattaz. Chez nous, on a tendance à attendre la croissance en Allemagne ou aux Etats-Unis». Des propos qui ressemblent à s'y méprendre à ceux tenus jeudi par le secrétaire d'État au Trésor, Jacob Lew. Et pour obtenir de la croissance, «il faut deux choses. De la compétitivité, ça c'est le rôle du pacte de responsabilité qui va dans le bon sens. Par contre, il faut aussi de la confiance. Ce qui nous manque». En cela, Pierre Gattaz déplore le manque de «cohérence» entre «les beaux discours» de l'exécutif et «des mesures qui sont très inquiétantes». Le choc entre deux paroles: l'une politique, celle du président de la République, et l'autre technique, celle de Christian Eckert.

• Les retraites-chapeau

Juste avant le nouveau cafouillage du gouvernement sur les impôts, c'est le sujet qui enflammait les débats. Et une fois n'est pas coutume, les patrons sont d'accord avec l'exécutif. «Les chefs d'entreprise devraient faire preuve d'exemplarité», lâche Pierre Gattaz. Une phrase similaire à celle...d'Emmanuel Macron qui réagissait, fin octobre, au montant de la retraite-chapeau du PDG de GDF Suez. Cette somme «a choqué» le ministre qui va lancer une mission en ligne avec le Haut comité de gouvernement d'entreprise, qui «portera sur un champ plus large que les entreprises publiques. Et pourtant, mercredi, alors que des élus centristes ont proposé une hausse de la taxe sur les grosses retraites-chapeau qui aurait dû plaire au gouvernement, ce dernier s'y est opposé. «Ce serait anti-constitutionnel», a répondu le secrétaire d'État au Budget.

6 commentaires

  • 14 novembre 13:05

    Pour alk... On a eu Mitterrand à cause de Chirac qui n'a pas voulu que Giscard repasse. Premier coup de massue. On vient d'avoir Hollande à cause de Sarko qui a tellement énervé les français. Deuxième coup de massue. De plus les français n'ont pas voulu entendre ceux qui voulaient dès 2007 limiter la dette. Quand on manque de lucidité, on a les hommes politiques que l'on mérite.


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