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Sur le «Charles de Gaulle» (2): les petits secrets des appontages
information fournie par Le Point 05/03/2019 à 15:10

Après avoir tremblé sur le pont d'envol à quelques mètres des catapultages, je rejoins le capitaine de corvette Benoît, chef des installations aviation (IA), qui va tout me dire sur les systèmes de catapultage et d'appontage. Il commande 130 marins et doit veiller au fonctionnement de tout le matériel qui permet aux aéronefs de décoller ou d'atterrir. Première étape : les deux catapultes. Elles sont au c?ur du dispositif, tout comme elles sont intégrées au navire. Courant sous le pont d'envol à l'avant et sur bâbord (en léger biais), on les devine grâce au sabot qui les surplombe, sur lequel on accroche le train avant de l'avion pour le tracter à 220 kilomètres par heure en sortie de pont, en un clin d'?il bien sûr.Sous le pont, l'installation est encore plus impressionnante. Un bélier enfermé dans un double tunnel entraîne le sabot, propulsé par de la vapeur d'eau à très haute pression. En bout de course, le bélier lui aussi lancé à pleine vitesse, heurte un réservoir d'eau pour s'arrêter en seulement un mètre cinquante. À chaque catapultage, c'est donc comme si un gros 4 x 4 de trois tonnes et demie à 220 km/h était stoppé net dans un mur d'eau. Cela produit un bruit sourd et puissant, qui fait trembler tout le navire.« Les Américains catapultent toujours plein pot »Dans les entrailles du bateau, des marins veillent au bon fonctionnement des catapultes, dont les machineries remplissent des pièces entières. Il faut se...

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