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L'indemnité carburant n'est "pas la bonne méthode", estime l'UFC-Que Choisir
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/12/2022 à 16:56

( AFP / JACQUES DEMARTHON )

( AFP / JACQUES DEMARTHON )

Effective à partir du 16 janvier, l’indemnité carburant ne fait pas l’unanimité. Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir, plaide plutôt pour la taxation des superprofits des compagnies pétrolières, que pour le chèque de 100 euros mis à disposition par le gouvernement.

“On est face à un incendie et c'est comme si on utilisait des seaux d'eau pour y remédier”, s’indigne Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir, jeudi 8 décembre, à propos de l’indemnité carburant dédiée aux travailleurs ayant des revenus modestes.

Sur le plateau de RMC, le président de l’association de consommateurs estime que l’aide de 100 euros disponible dès le 16 janvier n’est pas “la bonne méthode”.

L’UFC-Que Choisir critique l’approche du gouvernement, affirmant que cette hausse des prix sera finalement bénéfique à l’État : “C'est une rente pour le gouvernement qui fait du consommateur de carburant une vache à lait”, déclare Alain Bazot.

“Les prix payés par les consommateurs dépendent des marchés internationaux, et là on n’y peut rien, des intermédiaires comme les compagnies pétrolières qui dégagent des profits faramineux et le gouvernement à la fin profite de cette hausse des prix”, explique-t-il.

Le seuil de 1.310 euros mal fixé ?

Pour venir en aide à ces 10 millions de Français, UFC-Que Choisir préconise plutôt la suppression de la TVA sur la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques), ainsi qu’une taxe des superprofits : “C'est indécent, ces dizaines de milliards d'euros qui ne sont pas régulés par le marché”, s’indigne-t-il.

Le seuil décidé par le gouvernement est un autre point à revoir selon Alain Bazot. Le président de l’UFC-Que Choisir estime qu’il est "mal ciblé" : "Je me soucie de ceux qui gagnent 1.310 euros et font 30.000 km par an, et eux n’ont strictement rien”, déclare-t-il.

Il affirme que la question n'est pas de savoir si on a une voiture, mais si on a la nécessité de s’en servir : “Avec 1.300 euros, vous n’êtes pas riche. Quand vous habitez en milieu rural, il n’y a pas de transport en commun, ce n’est pas un choix de confort de prendre sa voiture”, explique-t-il.

8 commentaires

  • 08 décembre 20:11

    De quoi j'me mêle ??? UFC n'est pas une organisation politique que je sache !! Le mélange des genres souvent pratiqué par cette assoc. est insupportable !!!


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