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"Je pèse mes mots tout le temps" : Jean-Luc Mélenchon défend ses propos sur Adrien Quatennens
information fournie par Boursorama avec Media Services 22/09/2022 à 15:09

Quelques heures après les révélations sur l'enquête visant le numéro 2 de son parti, qui a avoué des violences conjugales, Jean-Luc Mélenchon avait dénoncé "la malveillance policière, le voyeurisme médiatique", et "les réseaux sociaux".

Jean-Luc Mélenchon, le 10 septembre 2022, à Brétigny ( AFP / Thomas SAMSON )

Jean-Luc Mélenchon, le 10 septembre 2022, à Brétigny ( AFP / Thomas SAMSON )

"Je pèse mes mots tout le temps", a affirmé jeudi 22 septembre Jean-Luc Mélenchon sur ses tweets controversés dimanche soutenant à Adrien Quatennens, qui venait d'avouer des violences conjugales, selon une très courte vidéo diffusée par l'émission Quotidien.

"Est-ce que vous regrettez les tweets que vous avez publiés?", interroge le journaliste, devant l'Assemblée nationale, tandis que le leader de la France insoumise passe devant lui pour se rendre aux journées parlementaires de son parti.

Jean-Luc Mélenchon rit puis fait brusquement demi-tour: "Monsieur, je pèse mes mots tout le temps, c'est vous qui regrettez ce que vous êtes en train de me dire", dit-il en tapotant la joue du journaliste, qui opère un mouvement de recul.

L'union se fissure

Dimanche, alors que la figure montante de LFI, Adrien Quatennens, venait de publier une lettre dans laquelle il reconnaissait notamment avoir donné une gifle à sa femme, Jean-Luc Mélenchon a d'abord dénoncé dans un tweet "la malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux". Il a salué en revanche la "dignité" et le "courage" d'Adrien Quatennens, lui redisant sa "confiance" et son "affection".

Quelques heures plus tard, l'ancien candidat à la présidentielle a essayé de corriger le tir: "Une gifle est inacceptable dans tous les cas. Adrien l'assume. C'est bien".

Ces deux tweets ont cependant fait des dégâts au sein de la formation politique. "Ce ne sont pas mes mots", ont dit notamment Clémentine Autain et Manon Aubry, tandis que la députée Pascale Martin a estimé dans un communiqué qu'une telle réaction de Jean-Luc Mélenchon pouvait "avoir des conséquences graves" en décourageant les femmes de signaler des faits de violences.

La Première ministre Élisabeth Borne avait évoqué mardi un tweet "évidemment extrêmement choquant", reprochant au leader Insoumis de "banaliser les violences intra-familiales".

6 commentaires

  • 22 septembre 18:49

    le ridicule ne tue pas..; il a de la chance melanchon...


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