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Baisses d'impôts : Attal répond au président de la Cour des Comptes
information fournie par Boursorama avec Media Services 19/04/2024 à 12:07

Auditionné par l'Assemblée nationale, Pierre Moscovici a estimé que l'Etat "n'avait pas les moyens" de faire des "baisses d'impôts sèches" au vu de de ses finances publiques.

Gabriel Attal, le 18 avril 2024, à Viry-Chatillon ( AFP / BERTRAND GUAY )

Gabriel Attal, le 18 avril 2024, à Viry-Chatillon ( AFP / BERTRAND GUAY )

"Je ne vais pas vous dire qu'on va se mettre à augmenter les impôts après les avoir baissés". Après les doutes exprimés par le Premier président de la Cour des comptes sur la possibilité de "baisses d'impôts sèches" par l'Etat, Gabriel Attal a assuré jeudi 18 avril que l'engagement d'Emmanuel Macron d'une baisse d'impôts de deux milliards d'euros pour les ménages "sera tenu". Le Premier ministre conditionne toutefois ce geste dirigé aux classes moyennes à une mesure d'économie équivalente, alors que l'exécutif aligne les mesures d'économies face à une dégradation de la situation budgétaire.

"On pourra tenir l'engagement en le finançant. Ça veut dire en mettant, en face des deux milliards, par exemple une économie fléchée qu'on fait pour pouvoir faire cette baisse". Mais "c'est un engagement du président de la République, il sera tenu", a précisé le Premier ministre. Le 16 janvier, Emmanuel Macron avait déclaré que cette baisse d'impôts, envisagée depuis 2023, serait mise en œuvre en 2025.

Cette déclaration fait écho aux réserves formulées par le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici. "Dans la situation compromise de nos finances publiques, nous n'avons pas en réalité les moyens faire des baisses d'impôts sèches", a déclaré l'ancien ministre socialiste, également président du Haut Conseil des finances publiques mercredi 17 avril lors de son audition M. Moscovici, en référence aux promesses du président Macron.

Où trouver les 10 milliards?

"On a par ailleurs engagé un chantier sur les allègement de cotisations patronales et de cotisations salariales, parce qu'on veut que les Français qui travaillent, les classes moyennes notamment, puissent gagner d'avantage. Ça peut aussi rejoindre ce chantier-là", a répondu Gabriel Attal, sur les pistes étudiées pour financer cette baisse.

Le chef du gouvernement n'a en revanche pas souhaité détailler le deuxième paquet de 10 milliards d'économies que l'exécutif entend trouver dès 2024. Au total, il compte faire 20 milliards d'économies cette année et au moins autant l'an prochain.

"Comme chaque année, le budget de l'année suivante, il est défini quand ? Entre juin et septembre. (...) Donc c'est dans ce calendrier-là qu'on fera nos choix", a expliqué Gabriel Attal. "Je ne vais pas vous dire qu'on va se mettre à augmenter les impôts après les avoir baissés. C'est pas du tout notre logique. C'est pas ce qu'on fera", a insisté le Premier ministre.

17 commentaires

  • 20 avril 12:02

    Moscovici, en donneur de leçons ! Il faudrait commencer par réduire son salaire.


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