Dans un contexte marqué par un regain d'aversion au risque, la Bourse de Paris recule de 0,71% à 5467pts. Après avoir testé un point bas en séance à 5440 pts , le CAC est donc parvenu à limiter ses pertes, aidée par New York. La tendance reste plombée par les incertitudes concernant les relations sino-américaines et des craintes autour du budget italien, alors que le gouvernement italien a pris le marché à contrepied en adoptant un programme de relance, qui a pour conséquence une hausse du déficit à 2,4% du PIB pour les trois prochaines années.
Sur le marché des changes, l'euro est resté sous pression face au dollar en raison du risque italien. La devise européenne glisse de 0,15% et reste largement sous le seuil des 1,16$ à 1,1560 dollars
Sur le SBF120, le titre EDF signe la plus forte hausse, des traders évoquent une note favorable de JPMorgan ainsi que des spéculations sur la participation de l'Etat français au capital du groupe après le désengagement intervenu chez Safran. Leur recommandation sur la valeur est à "surpondérer", avec un objectif de cours de 20 euros.
Dans le même secteur, Engie est bien orienté alors que la Belgique pourrait importer 1.000 mégawatts d'électricité de France durant les mois d'hiver afin de faire face à une éventuelle pénurie. A noter que sur les sept réacteurs nucléaires que compte la Belgique, tous exploités par le français Engie, via sa filiale Electrabel.
Les équipementiers automobiles évoluaient dans le rouge sur le CAC. Valeo qui présente ses dernières innovations technologiques à l'occasion du Mondial de Paris 2018 reculait de 2,83%. Peugeot cède 2,41 % à 22,26 euros et Plastic Omnium de 1,12% à 31,635euros.
Les valeurs technologiques profitent de rachats à bons après avoir piqué du nez la veille, à l‘image de STMicroelectronics et de Soitec.
Enfin, à contre-courant, Ubisoft échappe à la baisse du marché parisien grâce à la signature d'un partenariat avec Google et aux bonnes notes obtenus par le jeu Assassin's Creed Odyssey de la part de la presse spécialisée.