Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Vacances d'été : le point sur la taxe de séjour
information fournie par Boursorama avec LabSense 22/07/2021 à 08:30

Si vous séjournez à l’hôtel, en village de vacances ou encore en chambres d’hôtes pendant vos vacances, vous êtes certainement redevables de la taxe de séjour. Nous faisons le point sur cet impôt destiné à développer l’attractivité touristique de nos lieux de vacances.

Vacances d'été, le point sur la taxe de séjouriStock-wjarek

Vacances d'été, le point sur la taxe de séjouriStock-wjarek

Qu’est-ce que la taxe de séjour ?

Créée en 1910, la taxe de séjour a été instituée par des communes qui réalisaient des aménagements ou proposaient des services favorisant l’accueil des touristes. Les recettes de cette taxe sont utilisées par les collectivités locales pour développer l’offre touristique sur leurs territoires. Sur place, les propriétaires d’hébergements locatifs et les hôteliers sont tenus d’afficher distinctement le montant de la taxe de séjour appliquée dans leur établissement.

Comment est-elle calculée ?

Son montant est variable, dans la mesure où les communes fixent elles-mêmes leur prix, selon un barème national. Elle est calculée par personne et par nuit, selon le type d’hébergement choisi par les visiteurs (hôtel, camping, etc.) et son classement (nombre d’étoiles). Les tarifs de la taxe sont compris entre 0,20 euro et 4,20 euros. Le prix de la taxe de séjour n’est pas fixe par établissement et peut varier selon les années. De plus, le département dans lequel se trouve votre ville d’hébergement peut instituer une taxe additionnelle de 10 % à la taxe de séjour. Les tarifs applicables à chaque lieu de séjour sont consultables sur place en mairie ou en ligne, sur le site de la Direction générale des Finances Publiques.

Qui doit la payer ?

Tous les visiteurs qui bénéficient d’un hébergement hôtelier ou touristique doivent s’acquitter de la taxe de séjour. Les personnes suivantes en sont toutefois exonérées : les voyageurs âgés de moins de 18 ans ; les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire ; les travailleurs saisonniers employés par la commune d’accueil ; les personnes qui occupent des locaux dont le loyer est inférieur à un seuil déterminé par le Conseil municipal de la ville d’accueil.

Comment s’en acquitter ?

Il existe deux manières de s’acquitter de la taxe de séjour. Dans certains cas, vous devez vous acquitter de la taxe de séjour auprès de votre logeur particulier ou du gestionnaire de l’établissement qui vous accueille. La taxe est payée en plus du prix de l’hébergement et est ensuite reversée à la commune par le gestionnaire de l’établissement. Le montant de la taxe figure sur la facture qui vous est remise lors du paiement de votre réservation. Si la ville que vous visitez a opté pour la formule de la taxe de séjour forfaitaire, celle-ci est directement réglée par la personne ou l’entreprise responsable de votre hébergement à la commune. Son coût est habituellement répercuté sur le prix de votre hébergement. Dans ce cas, la facture qui vous sera remise comprendra la mention « taxe de séjour forfaitairement comprise ».

La particularité Airbnb

Si vous louez un hébergement via la plateforme Airbnb, vous n’aurez pas à vous acquitter de la taxe de séjour avant votre départ. Airbnb, qui a passé un accord avec la grande majorité des collectivités locales, calcule le montant de la taxe de séjour et effectue directement la déclaration auprès de la commune au nom de l’hôte. Il est important de noter que la plateforme ne prend pas en compte les conditions d’exonération de la taxe de séjour. Vous devrez donc la payer automatiquement et effectuer une réclamation pour obtenir un remboursement.  Essentielle au budget des communes, la taxe de séjour est perçue par 83 % des municipalités sur le territoire. En 2020, année noire pour le tourisme, son produit total s’élevait à 367,7 millions d’euros contre 502, 9 millions d’euros en 2019.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer