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«Shrinkflation» : une quarantaine de points de vente épinglés
information fournie par Le Figaro 07/10/2022 à 11:39

La pratique commerciale consiste à réduire la quantité d'un produit pour masquer la hausse des prix.

Le phénomène avait ému à la rentrée. La «shrinkflation» – «réduflation» en bon français consiste à réduire la quantité d'un produit pour masquer l'inflation. Une célèbre marque de sirop a par exemple diminué la contenance de ses bouteilles de 15 centilitres et augmenté son prix de 12 %, de sorte que le prix au litre a bondi de 37 %. Une enquête de la répression des fraudes, diligentée par la ministre Olivia Grégoire, a épinglé une quarantaine de points de vente sur les 340 contrôlés depuis plusieurs semaines.

«Quand il y a un contrôle et qu'on observe que des établissements n'ont pas changé les étiquettes des prix au kilo, il y a une amende» , a rappelé la ministre sur France Info. La «shrinkflation» n'est pas en soi une pratique répréhensible par la loi, à condition toutefois que l'affichage du prix au kilogramme ou au litre soit dûment changé dans les étals des supermarchés. Pour s'assurer que les consommateurs disposent bien de cette information précieuse lors de leurs courses, la ministre du Commerce a chargé début septembre la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de contrôler les établissements commerciaux. Plus de 10 % d'entre eux ont donc été mis en cause.

Au début du mois de septembre, une enquête de Foodwatch a révélé le nom de plusieurs marques qui recourent à la «shrinkflation» pour en «alerter» les consommateurs. Fromage, beurre, eau minérale, sucre, chocolat… Cette pratique commerciale est «loin de se limiter à ces quelques exemples» , selon l'ONG. «Ce manque de transparence est inadmissible car il induit consommateurs et consommatrices en erreur tant sur le format que sur le prix de produits qu'ils et elles ont l'habitude d'acheter» , déclare-t-elle dans son enquête. Ce vendredi, Olivia Grégoire a rappelé le principe selon lequel «il faut juste que le consommateur soit alerté de façon claire et transparente» .

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