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Quel avenir pour les APL? La polémique sur les aides au logement refait surface
information fournie par Le Figaro 08/04/2024 à 12:26

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

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L'association CLCV réclame une hausse des APL, que le gouvernement assure ne pas vouloir supprimer. Il s'agirait de faire face à une «hausse importante» des impayés.

Comme les primo-accédants, les locataires sont les grands perdants de la crise du logement. Malgré leur baisse, les taux d'intérêt sont encore élevés et empêchent certains d'accéder à la propriété. Les listes d'attente pour décrocher un logement à louer ne cessent de s'allonger . Parmi eux, des ménages qui sont pris à la gorge à cause notamment de l'envolée de leur facture d'énergie. Les aides au logement, et notamment les fameuses APL qui avaient valu un fiasco au gouvernement il y a sept ans, ont coûté 15,4 milliards d'euros en 2022. Un montant en recul pour la sixième année consécutive, en lien avec la baisse du nombre de bénéficiaires qui sont 5,5 millions à en percevoir une (dont 2,5 millions pour la seule APL).

Une situation qui ne réjouit pas l'association CLCV qui affirme que les APL représentent 219 euros par mois et par ménage bénéficiaire en moyenne et visent plus de 70% des ménages les plus modestes. L'association a récemment publié une pétition adressée au premier ministre Gabriel Attal et aux ministres Bruno Le Maire (Économie et finances) et Guillaume Kasbarian (Logement). L'objectif? Réclamer une hausse des APL. En moins de deux semaines, près de 25.000 personnes l'ont déjà signée. « Nous réclamons un forfait charges (qui s'ajoute aux APL et qui englobe les dépenses d'énergie) rehaussé à 100 euros par mois afin qu'il couvre au moins 30% des charges dues (loyers, électricité, chauffage, eau...), demande Jean-Yves Mano, président de la CLCV. Nous demandons également que ce forfait soit indexé sur l'inflation. »

Pas de suppression des APL

Face à l'envolée des charges, l'association pointe du doigt une «importante hausse des impayés»: 25% des locataires présentent un impayé en février 2024 contre 3% en 2020, selon l'Union sociale pour l'habitat. « L'État abandonne les locataires depuis 18 ans quand la part des APL dédiée au paiement des charges énergétiques a augmenté pour la dernière fois, et menace même de baisser voire supprimer intégralement les APL », dénonce Jean-Yves Mano.

Le président de la CLCV fait référence à une rumeur qui a laissé entendre que le gouvernement envisageait de supprimer les APL. Une information que l'exécutif a démentie à plusieurs reprises . « Je ne sais pas d'où ça vient mais je peux vous assurer avec certitude que cela n'a jamais été dans un projet du ministère. Ce n'est pas mon projet, ce n'est pas ma feuille de route », a martelé le ministre du Logement, la semaine dernière devant les membres de la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale (voir cette vidéo, à partir de 26'17'' ).

1 commentaire

  • 09 avril 09:41

    il faut impérativement plafonner les loyers des logements dont les locataires perçoivent des APL. Si des bailleurs voyous veulent faire du cash flow positif avec des loyers exorbitants, qu'ils se passent de l'argent public et se contentent du marché des locataires solvables. Le risque de vacance locative qu'ils prendront les forcera à baisser leurs loyers


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