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Prestations sociales : des associations demandent une plus forte hausse et un calcul diérent
information fournie par Boursorama avec Newsgene 27/03/2023 à 16:29

Des associations craignent que la hausse des prestations sociales ne suffisent pas aux ménages plus plus précaires pour contrebalancer l'inflation. Photo d'illustration.  (Alexandra_Koch / Pixabay)

Des associations craignent que la hausse des prestations sociales ne suffisent pas aux ménages plus plus précaires pour contrebalancer l'inflation. Photo d'illustration. (Alexandra_Koch / Pixabay)

Différentes associations de solidarité et de défense des familles souhaitent que le gouvernement revoie à la hausse la revalorisation de 1,6 % qu'il va appliquer aux prestations sociales. Elles la jugent inadaptée à la situation et souhaiteraient notamment que la hausse des prix à la consommation soit le premier critère utilisé dans le calcul.

Il est urgent d'anticiper la revalorisation des prestations sociales, affirment différentes associations de solidarité et de défense des familles. Elles montent au créneau pour que le RSA, la prime d'activité et les allocations familiales soient augmentés pour faire face à l'inflation. En un an, les prix à la consommation sont en hausse de plus de 6 % en février. Ces associations jugent donc la revalorisation de 1,6 % au 1er avril 2023 concernant des prestations sociales et minima sociaux insuffisante, explique le site Les Echos .

Un calcul s'appuyant sur l'inflation

En juillet 2022, le projet de loi sur le pouvoir d'achat avait eu pour conséquence l'augmentation de 4 % des retraites et de plusieurs allocations. C'est en avril que le montant de la revalorisation des prestations sociales est revu. L'inflation servant de base à ce calcul a été de 5,6 %. C'est pourquoi le gouvernement a adopté un ajustement en augmentant le taux de 1,6 % en avril prochain.

Mais cela ne satisfait pas les associations. « Le problème de ces 1,6 % d'augmentation est qu'ils vont entraîner un décrochage du pouvoir d'achat des ménages entre les 1er avril 2023 et 2024 » , a analysé Daniel Goldberg, président de l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss) qui réunit notamment Emmaüs, le Secours populaire et la Fédération des banques alimentaires. « Ce qu'une loi a fait au 1er juillet 2022, une autre loi peut le faire immédiatement » , a commenté le responsable.

Des augmentations plus fragilisantes que d'autres

Les associations souhaitent également une réflexion plus large sur le mode de calcul de la revalorisation des prestations sociales. Au-delà de l'inflation, elles pointent du doigt la hausse des prix de 14,5 % en un an en février et ses répercussions majeures sur le budget des ménages les plus modestes. « Les personnes auxquelles s'adressent les prestations sociales sont bien plus sensibles à la hausse des prix de l'alimentation et de l'énergie » , détaille Daniel Goldberg.

Les associations plaident également pour que les revalorisations soient anticipées et non plus appliquées a posteriori en fonction des chiffres de l'inflation. Jusqu'en 2016, la revalorisation était appliquée selon une estimation de l'inflation prévue. Cela amenait cependant par la suite à parfois devoir récupérer des trop-perçus auprès des bénéficiaires.

4 commentaires

  • 27 mars 18:13

    Vous n'avez pas encore compris que le système des aides sociales est au bout du rouleau, qu'il coûte de plus en plus cher pour un piètre résultat. Il faut changer de logiciel. Commençons par donner du travail à tout le monde (ou presque). Avec 7,2% de chômage, la France peut beaucoup mieux faire alors que les autres pays développés sont à 4% ou moins.


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