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Pourquoi la pression fiscale baisse sans que tous les ménages le ressentent
information fournie par Le Figaro 25/03/2016 à 12:34

INFOGRAPHIE - Le taux de prélèvements obligatoires a baissé de 0,3 point en 2015, pour atteindre 44,5% du PIB. En revanche, le montant des impôts collectés a encore progressé.

Le taux de prélèvements obligatoires, une mesure de la pression fiscale, a baissé de 0,3 point en 2015 en France, pour s'établir à 44,5% du produit intérieur brut (PIB), a annoncé vendredi l'Insee dans un communiqué. Un relâchement qui s'explique par une progression plus rapide du PIB que celle des recettes fiscales. En effet, le montant des impôts collectés a tout de même encore augmenté l'année dernière, de 2,9%, à 629,2 milliards d'euros (contre 611,4 milliards en 2014).

La baisse de l'impôt sur le revenu mise en œuvre par le gouvernement, de 3,2 milliards d'euros en 2015, ne concernait que les ménages faiblement imposables. Or, ce ne sont pas ceux qui contribuent le plus à l'impôt, contrairement à ceux relevant de la classe moyenne. Cette baisse a donc eu pour effet de concentrer un peu plus le poids de l'impôt sur la classe moyenne. Après le «ras-le-bol fiscal» entraîné par les fortes hausses d'impôts au début du quinquennat de François Hollande, le gouvernement a en effet entrepris de baisser l'impôt sur le revenu en 2015, ainsi que les charges pesant sur les entreprises à travers son pacte de responsabilité.

Pas de compensation du matraquage fiscal

Malgré la baisse globale de la pression fiscale, le taux des prélèvements obligatoires reste encore loin de celui de 2012, lors de l'accession de François Hollande à la présidence. Il était alors de 43,8%. Rien d'étonnant, puisque le chef de l'État avait annoncé dès le début de son quinquennat que la pression fiscale resterait soutenue... jusqu'à l'approche des prochaines élections présidentielles.

Le matraquage fiscal de ces dernières années vaut d'ailleurs à la France de faire partie des champions européens et même mondiaux de la pression fiscale. En 2013, elle se classait deuxième, derrière le Danemark, avec un taux de prélèvements obligatoires de 45%. Loin devant l'Allemagne (36,7%), le Royaume-Uni (32,9%) ou les États-Unis (25,4%). Sa place dans le peloton de tête s'est confirmée en 2014, comme en attestent les chiffres de l'OCDE, et la baisse annoncée ce vendredi par l'Insee ne devrait pas parvenir à changer la donne pour 2015.

1 commentaire

  • 03 avril 17:07

    On est quand même vice champions du monde ! cocorico


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