Dans le Var, la maison d'une famille se retrouve coincée au beau milieu d'un chantier. (illustration) (SATYAPREM / PIXABAY)
Ils rêvaient de calme mais se retrouvent entourés de tractopelles, grues et marteaux-piqueurs. En 2019, une famille a acquis une maison à Solliès-Pont (Var) pour s'offrir « un petit cocon » , confie le père dans un reportage diffusé sur TF1 . Un rêve qui s’est transformé en cauchemar depuis fin 2023 et le lancement d’importants travaux autour de chez eux pour construire 79 logements et un parking souterrain.
« Un jour, on s'est retrouvé face à des ouvriers en train de travailler, en train de vérifier des micropieux à moins d'un mètre. Concrètement, on vit dans un chantier » , explique le père de la famille.
Une enveloppe mensuelle proposée à la famille pour se reloger
Le couple s'inquiète notamment pour la sécurité de son enfant. De son côté, le promoteur assure tout faire pour respecter les droits de la famille. Il a même été proposé à celle-ci 1 000 euros par mois pour se reloger le temps des travaux de gros œuvre. Une proposition déclinée par la famille qui juge le montant insuffisant pour un logement leur convenant.
Le maire (SE) de Solliès-Pont, André Garron, affirme que l’entreprise respecte bien les horaires légaux en matière de travaux. « C'est le droit commun qui met des limites aux travaux de 6h du matin à 20h » .
En revanche, la société n'a pas respecté la servitude de passage en coulant une dalle de béton qui empêche l’ouverture du garage de la famille. Elle a été contrainte par la justice à régler le problème avant le 21 mai 2024. Une petite victoire mais la patience de la famille va être mise à rude épreuve puisque la fin des travaux n’est pas prévue avant fin 2025…
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