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Marseille : boostées par la tension locative, les arnaques immobilières sont en forte hausse
information fournie par Boursorama avec Newsgene 02/10/2023 à 11:25

Les escrocs exigent fréquemment une « caution » pour réserver l'appartement, et disparaissent une fois la somme versée. (Photo d'illustration) (Sephelonor / Pixabay)

Les escrocs exigent fréquemment une « caution » pour réserver l'appartement, et disparaissent une fois la somme versée. (Photo d'illustration) (Sephelonor / Pixabay)

À Marseille (Bouches-du-Rhône), la forte tension sur le marché locatif provoque une hausse des escroqueries. Les annonces immobilières frauduleuses se multiplient sur les plateformes de location, proposant des logements fantômes à des tarifs très avantageux. Les victimes se font parfois escroquer de plusieurs milliers d'euros.

L'urgence est la meilleure amie des escrocs. Pas étonnant, donc, de voir se multiplier des arnaques immobilières dans les villes où se loger relève du parcours du combattant. C'est notamment le cas à Marseille (Bouches-du-Rhône), où plusieurs personnes ont récemment été victimes d'escroqueries du genre, rapporte La Provence .

Le « propriétaire » disparaît avec l'argent

Dans la cité phocéenne, le marché locatif est très tendu. La demande a explosé ces dernières années tandis que l'offre se réduisait, et la situation empire à chaque rentrée, quand les étudiants et professionnels cherchent à se loger. Un jeune homme interrogé par La Provence a ainsi été victime d'une escroquerie immobilière après avoir trouvé sur SeLoger un T2 à 610 euros par mois, soit un loyer un tiers inférieur à la moyenne marseillaise.

« C'est tellement la galère pour se loger à Marseille et j'étais tellement soulagé d'avoir trouvé quelque chose que je ne me suis pas méfié » , confie-t-il. Mais le propriétaire a exigé que le jeune homme paye 1 200 euros de caution et 490 euros pour bloquer la location avant de disparaître dans la nature. L'étudiant n'a jamais signé de bail ou même visité le logement.

Des arnaques difficiles à repérer

Un couple a été victime d'une arnaque similaire en cherchant un logement via les réseaux sociaux. Contactés par un prétendu agent immobilier de la plateforme Loge'me, les deux jeunes professionnels ont versé 700 euros pour « réserver » l'appartement avant même de l'avoir visité. L'agent a ensuite disparu et le couple s'est finalement rendu compte que le logement n'existait même pas.

Dans les grandes villes où la tension locative augmente d'année en année, ce type d'arnaque est en plein essor. En juillet, 19,5 % des plaintes déposées sur la plateforme Thésée, dédiée aux escroqueries en ligne, concernaient des arnaques immobilières. Les plateformes comme PAP et SeLoger tentent de bloquer les annonces suspicieuses mais les escrocs sont de plus en plus discrets et habiles dans la présentation de leurs logements fantômes.

2 commentaires

  • 02 octobre 12:41

    M48, punir sévèrement en France ? C'est du second degré j'espère.


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