Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Logement étudiant : les villes les plus chères et les alternatives
information fournie par Boursorama avec LabSense 22/02/2021 à 16:00

Une étude récente indique que le budget de logement étudiant peut passer du simple au double selon les villes. Chaque année, en France, près de 2 millions de jeunes adultes quittent le nid familial pour entamer des études supérieures. Pourvus d’un budget très souvent serré, ils doivent se mettre en quête d’un logement dans leur ville d’accueil. Le loyer et l’assurance habitation combinés forment le plus gros poste de dépenses des étudiants français. Si ces derniers déboursent en moyenne 610 € pour se loger sur le territoire national, il existe de grandes disparités entre les grandes villes. Le point sur les villes les plus chères, les plus abordables et les différentes alternatives de logements étudiants.

Logement étudiant, les villes les plus chères et les alternatives - iStock-skynesher

Logement étudiant, les villes les plus chères et les alternatives - iStock-skynesher

Les villes les plus chères

Paris décroche la première place des logements étudiants les plus onéreux. Ainsi, pour louer un studio, il faut compter pas moins de 893 € par mois. Nice se place en deuxième position, avec un loyer moyen de 622 € par mois et une prime d’assurance mensuelle de 9 euros en moyenne. Le budget logement moyen descend à 573 € par mois (dont 8 € d’assurance habitation) à Bordeaux, suivi de près par Lyon avec 572 € par mois et avec un montant d’assurance habitation similaire.

Les villes étudiantes les plus abordables

À Strasbourg, les étudiants déboursent en moyenne 492 € par mois (dont 7 € d’assurance habitation) pour se loger et entre 502 € et 503 € à Lille et Montpellier. Grenoble présente un budget logement moyen de 449 € avec une assurance habitation élevée (8 € par mois). Les villes les plus abordables se situent dans l’ouest de l’hexagone. Les étudiants rennais déboursent ainsi 433 € par mois (dont 5 € d’assurance habitation mensuelle) – ce qui est, il faut le noter, un montant deux fois moins important qu’à Paris. À Nantes, enfin, il faut compter 448 € de budget logement mensuel (dont 6 € d’assurance habitation).

Les différentes alternatives de logements

Abordables, proches des universités et des écoles, les résidences universitaires gérées par les CROUS restent le mode d'hébergement privilégié des étudiants, c’est pourquoi les places y sont rares et la compétition est rude. Les candidats malchanceux peuvent se rabattre sur les résidences universitaires privées, plus coûteuses, mais éligibles aux aides au logement, ou sur le marché locatif local. La colocation est un mode d’hébergement alternatif qui permet aux étudiants de bénéficier d’un espace de vie plus important que celui d’un studio tout en optimisant leur budget. En colocation, les frais relatifs au loyer, à la taxe d’habitation et aux dépenses courantes sont habituellement partagées équitablement entre les colocataires. Ce mode d’habitation convivial permet par ailleurs de prévenir l’isolement dont peuvent être victimes les étudiants qui arrivent dans une ville qu’ils ne connaissent pas. Attention toutefois, à l’instar des locations de studios, les propriétaires et les agences de gestions restent exigeants en matière de critères de ressources et de garanties. Comme la colocation, les foyers de jeunes travailleurs permettent aux étudiants de profiter d’espaces privatifs et communs à moindre coût tout en profitant des aspects positifs de la vie en collectivité. Ils accueillent les jeunes étudiants et travailleurs âgés de 18 à 30 ans et proposent des loyers très abordables. Petit bémol : ce type d’hébergement est souvent assorti d’un règlement intérieur contraignant. La plupart des foyers interdisent ou restreignent les visites de personnes extérieures. La périphérie des grandes villes offre enfin de nombreuses alternatives de logements à moindre coût. Le lieu d’habitation doit toutefois être bien desservi en transports et permettre aux étudiants qui y vivent de rallier rapidement et sereinement leur lieu d’études.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer