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Ligne LGV Bordeaux-Toulouse : sa magnifique maison doit être rasée, il se bat pour la sauver
information fournie par Boursorama avec Newsgene 28/03/2024 à 13:31

Le chantier de la ligne LGV entre Bordeaux et Toulouse coûtera environ 14 milliards d'euros. (illustration) (Hpgruesen / Pixabay)

Le chantier de la ligne LGV entre Bordeaux et Toulouse coûtera environ 14 milliards d'euros. (illustration) (Hpgruesen / Pixabay)

Les opposants à la ligne LGV Bordeaux-Toulouse ne rendent pas les armes. Ce projet à 14 milliards d'euros prévoit notamment la destruction d'environ 400 maisons et la création d'une taxe locale, appliquée aux ménages qui vivent à moins de 60 minutes d'une des futures gares.

« Ça fait 15 ans que ça dure et on continuera encore certainement 15 ans » . Charles est déterminé à se battre contre la création d'une ligne LGV entre Bordeaux et Toulouse. Cet habitant de Feugarolles (Lot-et-Garonne) a une bonne raison pour s'opposer à ce chantier pharaonique qui doit durer une dizaine d'années : la maison dans laquelle il vit depuis 47 ans se trouve sur le parcours des futurs trains et devra donc être rasée. « Absolument tout est rasé dans le secteur. Moi, je veux vivre, vieillir et mourir ici. Donc c'est la motivation pour se battre » , confie-t-il dans un reportage diffusé dans le 13 heures de TF1 .

Une taxe locale pour financer le chantier

Environ 400 habitations pourraient subir le même sort et plus de 3 000 hectares de forêt devraient disparaître pour laisser passer les TGV. « Détruire un environnement comme ça, ce n'est juste pas possible. C'est pour ça qu'on se bat et qu'on se lève tous les matins » , explique le propriétaire.

La ligne doit permettre de gagner une heure entre Toulouse et Bordeaux. Pour financer ce projet dont le coût est estimé à 14 milliards d'euros, les autorités ont prévu de faire payer une taxe aux ménages qui vivent à moins de 60 minutes d'une des futures gares. Cet impôt est vécu comme une injustice par de nombreux habitants de la zone, alors que la ligne est un projet national. Près de 2 340 communes françaises seront concernées par cette taxe.

11 commentaires

  • 28 mars 18:27

    A l'ENA puis l'INSP, quelle est la matière à plus gros coef lors des examens ? .... tatata...roulement de tambour.. Réponse : comment créer une taxe encore plus bête que celles qui existent déjà ?


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