Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Licencié pour « faute grave » : les prud'hommes donnent raison à un salarié positif au Covid-19
information fournie par Boursorama avec Newsgene 21/12/2022 à 10:11

Le salarié avait été licencié après avoir été testé positif au coronavirus. Illustration (Pixabay / fernandozhiminaicela)

Le salarié avait été licencié après avoir été testé positif au coronavirus. Illustration (Pixabay / fernandozhiminaicela)

Les prud'hommes de Mulhouse (Haut-Rhin) ont tranché : le licenciement d'un salarié en 2020, après avoir été testé positif au Covid-19, est dépourvu de causes réelles et sérieuses. Son patron lui reprochait d'être venu travailler en étant malade, avant de réaliser le dépistage.

Les prud'hommes de Mulhouse (Haut-Rhin) ont donné raison, lundi 19 décembre, à un salarié qui avait été licencié à l'été 2020 après avoir été testé positif au Covid-19. Ce licenciement a été reconnu comme étant dépourvu de causes réelles et sérieuses.

Ce salarié de l'office HLM local était rentré de vacances légèrement malade en juillet 2020. Il était allé faire un test Covid le matin avant de se rendre à son travail. Mais le résultat de son test, arrivé dans la soirée, s'était révélé positif. Son employeur lui avait reproché d'être revenu sur son lieu de travail après ce test et d'avoir mis en danger ses collègues. Il avait été licencié pour faute grave.

Aucun symptôme du Covid-19

Estimant que son licenciement était injustifié, ce gestionnaire de sinistres avait alors saisi le conseil des prud'hommes pour demander la nullité de cette décision et demander réparation. « Notre demande a été retenue par les prud'hommes, qui estiment que le licenciement de mon client est dépourvu de causes réelles et sérieuses » , a déclaré Me Stéphane Thomann, l'avocat du salarié quadragénaire. « Il s'agit donc bien d'un licenciement injustifié » .

Les prud'hommes ont relevé des éléments factuels qui ne permettent pas de conclure que Sébastien Klem aurait manqué à une quelconque obligation ou règle de sécurité en allant travailler. « Mon client ne présentait à ce moment-là (le jour où il est revenu travailler, NDLR) aucun des symptômes énumérés dans un cas de Covid. Il a eu l'honnêteté d'appeler son employeur le soir, après avoir reçu le résultat d'un test qu'il avait effectué le matin même » , a précisé l'avocat. L'office HLM disposera d'un mois pour faire appel de cette décision quand elle aura été publiée.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer