Les logements fantômes, l'arnaque immobilière à éviter en cette rentrée 2023

information fournie par Boursorama avec Newsgene •08/09/2023 à 15:33

Un couple de la région toulousaine a failli tomber dans l'arnaque au logement fantôme. Illustration. (Pixabay / neshom)

Très fréquentes en cette période de rentrée scolaire, les arnaques aux faux logements se multiplient dans les alentours de Toulouse (Haute-Garonne). Au début du mois de septembre, une femme et son mari ont échappé de justesse à cette escroquerie.

Les fausses annonces de locations immobilières se multiplient à Toulouse (Haute-Garonne) et dans ses environs. Des arnaques fréquentes en cette période de l'année, dont Anne et son mari ont failli faire les frais, rapporte La Dépêche ce mercredi 6 septembre.

Le couple recherchait une nouvelle maison à louer, le 2 septembre 2023. « En naviguant sur Seloger.com, nous avons remarqué un bien qui correspondait à nos attentes. Une petite maison avec jardin à Blagnac pour un loyer de 845 € » , explique Anne. Très intéressé par cette offre, le couple a immédiatement pris contact avec le propriétaire.

Des demandes contraignantes

Aux premiers abords, ce dernier semblait donc tout à fait normal. « Mais la suite est devenue plus intrigante » , souligne la femme. En effet, le propriétaire leur a envoyé un message pour prévoir un rendez-vous avec eux, devant l'hôtel de ville de Blagnac. Il demandait au couple de venir avec une quittance de loyer, son RIB, un contrat de travail, une copie de sa pièce d'identité ainsi qu'un justificatif de domicile. Une demande particulière qui a éveillé les soupçons d'Anne.

Ni chèque, ni virement : le propriétaire voulait que le couple lui transfère 1 700 euros de garantie via un ticket intraçable acheté en bureau de tabac. Anne et son conjoint ont alors mis fin à la négociation avec ce propriétaire douteux.

Mais tous n'ont pas ce réflexe et certaines victimes se font léser. La police conseille ainsi de ne donner aucun document et aucune somme d'argent avant d'avoir visité le bien. Les documents pourraient aussi être utilisés pour usurper une identité.