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Les frais professionnels de télétravail exonérés d'impôt
information fournie par Boursorama avec LabSense 29/04/2021 à 08:30

Les allocations versées dans le cadre du télétravail à domicile en 2020 sont exonérées d'impôts. Le télétravail, autrefois marginal, a littéralement explosé au moment du premier confinement, en mars 2020. Électricité, fournitures de bureau ou encore équipement informatique, le travail à la maison a engendré des coûts parfois importants pour les contribuables français.  À l’approche de la période de déclaration de revenus 2020, nous faisons le point sur les frais de télétravail exonérés d’impôts et sur les démarches à engager.

Les frais professionnels de télétravail exonérés d'impôt - iStock-Drazen_

Les frais professionnels de télétravail exonérés d'impôt - iStock-Drazen_

Les allocations pour frais professionnels exonérées

Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, et le ministre délégué chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt, ont confirmé début avril que les allocations pour frais professionnels engagés au titre du télétravail à domicile et versées par les employeurs en 2020 seront bel et bien exonérées d'impôts sur le revenu. Selon les cas, les allocations concernées par cette exonération ont pris la forme d’indemnités ponctuelles, de remboursements forfaitaires ou de remboursements de frais réels directement versés par les employeurs aux salariés en 2020.  Dans le cadre de leur déclaration, les contribuables français ont deux options pour bénéficier de cette disposition.

Un « forfait » de 2,50 euros par jour

La première alternative prévoit une déduction de 2,50 euros par jour de télétravail. Soit, une exonération de 50 euros par mois, en comptant 20 jours de télétravail et avec une limite de 550 euros sur l’année. En choisissant cette option, le salarié n’a aucune démarche personnelle à engager dans la mesure où c’est l’employeur qui déclare les dépenses engagées par ses salariés à l’administration fiscale. Ce forfait exclut les dépenses relatives aux frais courants, comme les déplacements entre le domicile et le lieu de travail ou les frais de repas. À noter : si le salarié n’a aucune démarche administrative à entreprendre pour bénéficier de ce forfait, il est tout de même tenu de vérifier que les frais liés au télétravail sont bien identifiés en tant que tels sur l’attestation fiscale annuelle remise par l’employeur. Il doit par la suite examiner sa déclaration de revenus préremplie et s’assurer que les allocations ne sont pas inclues dans le montant de son revenu net imposable.

La déduction de frais réels

La seconde alternative est d’opter pour la déduction des frais professionnels pour leur montant réel. Le télétravailleur peut choisir cette option s’il estime que les frais engagés sont plus élevés que ce que prévoit le forfait proposé par l’administration fiscale. Dans ce cas, il doit remplir sa déclaration lui-même et pouvoir justifier des frais exacts engagés. Il doit en parallèle ajouter le montant des allocations versées par son employeur pour couvrir ses frais de télétravail à domicile à son revenu brut imposable.

Le piège des frais indirects

Avec l’amenuisement des frontières entre le lieu de vie et le lieu de travail vient la question de la dissociation des frais. Quid du forfait internet, de la facture de chauffage ou encore de l’achat de mobilier de bureau ? Ces frais sont théoriquement déductibles de la déclaration de revenus 2020, les salariés doivent cependant calculer et pouvoir justifier d’un pourcentage précis d’utilisation professionnelle. À vos calculatrices !

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