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Les cloches d’une église sèment la zizanie, en région parisienne
information fournie par Le Figaro 21/01/2024 à 07:00

(Crédits photo : Unsplash - Nick Fewings )

(Crédits photo : Unsplash - Nick Fewings )

Dans une commune du Val-d'Oise, le niveau sonore des cloches récemment installées ne fait pas l'unanimité dans le voisinage.

Dans la longue litanie des plaintes de voisinage au sujet de nuisances sonores, les animaux ont une belle place: entre le chant strident du coq Maurice sur l'île d'Oléron , les aboiements intempestifs de chiens et même des coassements de grenouilles , on a l'embarras du choix. Mais cette fois-ci, dans cette histoire rapportée par Actu.fr, ce sont les cloches de l'église du Christ-Roi qui indisposent certains riverains dans la commune de Cormeilles-en-Parisis . Ce lieu de culte contemporain remonte à 2007 et remplace une ancienne chapelle devenue trop petite pour la paroisse.

Mais ce n'est qu'en novembre dernier qu'a été inauguré un équipement complémentaire: à savoir le clocher dont la construction avait été promise dès 2007 par l'évêque de Pontoise de l'époque, Mgr Riocreux, et par le curé de la paroisse mais pour laquelle il fallait trouver un financement. La construction a été finalement financée par des dons paroissiaux à hauteur de 160.000 € et a permis d'installer deux cloches: l'une provenant de l'ancienne chapelle et l'autre fondue pour l'occasion. L'installation est prévue pour sonner toutes les demi-heures entre 8h et 22h et doit même accueillir une troisième cloche.

Aussi fort qu'un klaxon de voiture

Pas sûr autant que cette dernière rejoigne le clocher car en l'état actuel, un certain nombre de voisins trouvent déjà l'installation trop bruyante, à en croire Actu.fr. Un voisin habitant juste en face de l'édifice de culte aurait ainsi mesuré un niveau sonore de 92 décibels dans son jardin, soit quasiment l'équivalent d'un klaxon de voiture. Pour lui, pas de doute, il s'agit d'une nuisance sonore et il dénonce la municipalité qui ne veut rien entendre de ses récriminations. Une autre habitante du quartier, pourtant paroissienne de l'église en question se déclare victime d'acouphène depuis l'installation du clocher.

Les esprits semblent s'être quelque peu échauffés dans la commune, si bien qu'une réunion organisée par le curé pour aplanir les différends a été annulée. L'homme d'église était pourtant prêt à faire des concessions pour que le clocher soit mieux accepté: comme utiliser la plus petite des deux cloches, arrêter la répétition des heures ou encore raccourcir la volée de l'angélus. De son côté, la justice est généralement plutôt conciliante avec ce phénomène de bruit de cloche. Récemment encore, ce fut le cas pour des cloches de vaches cette fois-ci. Malgré les récriminations du voisinage, les bovidés d'un petit village de Haute-Loire ont été autorisés à conserver leur équipement sonore autour du cou .

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