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Le gouvernement promet 35 000 nouveaux logements étudiants
information fournie par Boursorama avec LabSense 06/12/2023 à 08:30

Sans toit sur la tête, certains étudiants sont contraints de dormir dans des campings ou chez des amis. Le Gouvernement a promis d’agir.

Le gouvernement promet 35 000 nouveaux logements étudiants-iStock-PeopleImages.jpg

Le gouvernement promet 35 000 nouveaux logements étudiants-iStock-PeopleImages.jpg

Logements étudiants : une offre inférieure à la demande

Dormir chez des proches, dans un camping voire dans son véhicule… Ce sont des exemples de solutions vers lesquelles certains étudiants n’ont pas d’autre choix que de se tourner. Entre un marché immobilier tendu où la demande est supérieure à l’offre, la hausse des loyers ou encore les arnaques, trouver un logement étudiant n’est pas une mince affaire. Il faut savoir qu’entre 2018 et 2022, le nombre d’étudiants a, en France, augmenté de 200 000, avoisinant ainsi les trois millions. En parallèle, d’après un rapport du Sénat (2021), il manque au moins 250 000 logements pour que tous les étudiants aient un endroit où vivre. De plus, depuis le 1er janvier 2023, les logements énergivores, surnommés passoires thermiques, ne peuvent plus être proposés à la location. À partir de 2025, pour être qualifiés de « décents », les logements devront être, au moins, classés F (E pour 2028 et D pour 2034). Même boursiers, les étudiants peinent à trouver un bien à louer. Les résidences Crous sont saturées. D’après la Fondation Jean Jaurès, elles ne logent qu’un étudiant boursier sur quatre.

Des propriétaires sélectifs

Pour mettre toutes les chances de leur côté, les étudiants s’inscrivent sur divers sites Internet et se rendent dans les agences immobilières. Malheureusement, la concurrence est rude et certains propriétaires n’hésitent pas à se montrer exigeants. Ainsi, certains refusent les colocations quand d’autres demandent des loyers mensuels exorbitants que des étudiants ne peuvent bien entendu pas se permettre de payer. Dans certains cas, propriétaires et agences immobilières demandent des garants aux revenus trois voire quatre fois plus élevés que les loyers. Un étudiant avec des parents gagnant le SMIC n’a donc aucune chance. « J’ai fait de bonnes études, je suis allé à Louis-Le-Grand [lycée parisien réputé], j’ai un stage rémunéré, je bénéficie d’une bourse », explique Yahya. Mais ce dernier estime être victime de discrimination ethnique en raison de ses origines italiennes et marocaines.

La promesse du Gouvernement

Face à l’urgence de la situation, le Gouvernement, via la Première ministre Elisabeth Borne, a annoncé la construction de 35 000 logements étudiants d’ici à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron, soit en 2027. Ces logements, comme indiqué par Matignon à Capital, seront « financés sur les enveloppes globales de financement du logement social et du logement locatif intermédiaire ». Il faut savoir que la construction de ces 35 000 logements supplémentaires va coûter un milliard d’euros dont la moitié devrait être financée par l’État et les collectivités. Elisabeth Borne a aussi indiqué qu’une vingtaine de sites français proposés par des préfets seraient retenus afin que la production de logements y soit accélérée. Pour l’heure, le Gouvernement n’a pas donné plus de détails concernant ce point. Les 35 000 logements supplémentaires ne sont toutefois pas une solution suffisante. Si on prend en compte les nombres du rapport du Sénat évoqué précédemment, il manquera toujours plus de 200 000 logements étudiants.

4 commentaires

  • 06 décembre 09:07

    Macron c'est vraiment Dalida, encore des mots, toujours des mots, c'est très vrai. En plus je trouve qu'il lui ressemble un peu, je l'imagine très bien dans un grand déshabillé en satin avec une perruque blonde.


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