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«Lâché par sa banque», Pierre-Jean Chalençon assure que son Palais Vivienne ne sera pas vendu
information fournie par Le Figaro 01/05/2024 à 07:00

Le collectionneur d’art, dont l’appartement parisien de 506 m² a été saisi et mis aux enchères, met en accusation sa banque à qui il doit 9,4 millions d’euros.

Vendu ou pas vendu? Le jeu des tractations autour du luxueux Paris Vivienne, situé près du Palais Brongniart (Paris 2e), a commencé. Le 23 mai, ce luxueux appartement parisien de 506 m² sera vendu aux enchères . Ou pas. Son propriétaire, qui n’est autre que le collectionneur d’art Pierre-Jean Chalençon , n’a pas l’intention de s’en séparer. Sa banque, à qui ce passionné de Napoléon 1er doit 9,4 millions d’euros, a décidé de faire saisir sa propriété et de la mettre aux enchères pour 8 millions d’euros, espérant que le prix de vente se rapproche voire dépasse sa créance.

Mais la vente forcée peut ne pas avoir lieu et laisser place à une vente à l’amiable. « La loi prévoit que l’ensemble des créanciers et le débiteur peuvent s’entendre sur une vente de gré à gré s’ils jugent que l’acheteur proposé par le débiteur est crédible », explique Ayi D’Almeida, avocat spécialiste des saisies immobilières. C’est l’option qui pourrait être envisagée pour le château de Montilliers, près d’Angers (49) dont la saisie avait beaucoup fait réagir nos lecteurs . La vente aux enchères, prévue le 26 avril, n’a fait l’objet d’aucune offre . Une nouvelle vente serait prévue. Selon nos informations, une Américaine serait « très intéressée » et pourrait négocier en direct avec le créancier.

«Je suis déjà en lien avec d’autres banques»

Rien de tel, en revanche, pour le Palais Vivienne. Pierre-Jean Chalençon veut rester propriétaire de son appartement parisien et met en accusation son créancier. Selon son avocat, « la banque a été trop vite pour provoquer » sa vente aux enchères et n’a pas respecté un accord qui prévoirait que sa dette devait être remboursée « à l’échéance fin 2023 par une cession d’actifs ou un refinancement ». Le collectionneur est persuadé qu’il trouvera une autre banque pour reprendre sa dette. « J’ai tout simplement été lâché par ma banque. Je suis déjà en lien avec d’autres banques qui sont très intéressées. Si je ne suis pas refinancé, ce sera vendu, mais ce ne sera pas le cas. Cela va s’arranger », explique Pierre-Jean Chalençon au Parisien . Coup de bluff ou vérité? Seul l’avenir le dira. Quoi qu’il en soit, « trouver une banque capable de reprendre la créance d’un débiteur peut être considéré comme une solution à l’amiable pour solder la dette et éviter la vente aux enchères », estime un spécialiste des saisies immobilières.

Pour défendre sa cause, Pierre-Jean Chalençon assure également avoir signé un bail «3/6/9» (le contrat de location passé entre un bailleur et un locataire peut être résilié au bout de trois, six ou neuf ans, NDLR) avec une société de coworking qui va louer l’entresol du Palais Vivienne où l’ancienne star de l’émission «Affaire conclue» sur France 2 avait élu domicile, selon le PV de la commissaire de justice qui a visité l’appartement saisi en octobre dernier. Entresol que Pierre-Jean Chalençon affirme avoir quitté depuis et qui serait en cours de rénovation pour près d’un million d’euros.

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