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La «Tatie Danielle» de 69 ans qui harcelait sa voisine est condamnée à déménager
information fournie par Le Figaro 03/05/2024 à 06:00

Alors qu’elle comparaissait pour la deuxième fois pour des faits de dégradations et de harcèlement, une quasi-septuagénaire de la région nantaise a été interdite de séjour dans sa rue.

C’est le poison du quotidien. Depuis la crise sanitaire, plus que jamais, les querelles de voisinage polluent le quotidien de bien des voisins. Il y a peu, Le Figaro immobilier relatait le calvaire de ce locataire de Valence (Drôme) qui aurait passé deux années sans une nuit complète, à cause de voisins particulièrement bruyants . Mais quand les occupants dépassent vraiment les bornes, la justice peut se montrer intraitable comme le montre la décision du tribunal de Saint-Nazaire qui vient de condamner le 26 avril dernier, une sexagénaire à 12 mois de prison avec sursis, interdiction de paraître dans sa rue et d’avoir tout contact avec la voisine qu’elle harcelait depuis de longs mois.

Déjà jugée pour les mêmes faits en 2022, c elle que le site Actu.fr a surnommée Tatie Danielle (en référence à l’héroïne peu commode du film éponyme d’Étienne Chatiliez ) se montrait particulièrement créative pour rendre infernales les journées de son entourage. Elle aurait notamment jeté régulièrement chez sa voisine des tontes de pelouse, morceaux de verre, corbeaux, hérissons ou autres ragondins morts sans oublier des bouteilles d’urine et des excréments humains... Tout cela sans qu’aucun conflit clairement identifié ne soit à l’origine de ce comportement. Pas moins de onze plaintes ont été déposées contre la voisine infernale depuis juillet 2022.

«Délire paranoïaque»

Si l’on peut s’interroger sur l’état de santé mentale de cette sexagénaire qui nie en bloc ce qui lui est reproché malgré des vidéos accablantes, l’expertise psychiatrique s’est contentée de démontrer «des symptômes de délire paranoïaque» et une légère altération du discernement. La défense aurait souhaité une mesure de curatelle ou un placement en établissement mais le tribunal a préféré une peine de 12 mois de prison avec sursis probatoire de deux ans et surtout une interdiction de reparaître à son adresse, route de Pontchâteau ou d’avoir un quelconque contact avec sa victime.

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