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La mairie de Paris veut racheter un immeuble pour sauver un dancing gay
information fournie par Le Figaro 04/06/2021 à 09:07

Le Tango, 13 rue au Maire (Paris, 3e). (Crédit photo: Celette - Wikimedia Commons)

Le Tango, 13 rue au Maire (Paris, 3e). (Crédit photo: Celette - Wikimedia Commons)

La municipalité envisage d'installer des logements sociaux dans cet immeuble du Marais, en vente depuis fin 2020.

La Ville de Paris veut racheter un immeuble du quartier du Marais pour sauver le Tango, une discothèque gay menacée par la vente de l'édifice, et y installer des logements sociaux, a-t-elle acté en conseil municipal. Rendue publique fin 2020, la vente du 11 rue au Maire (IIIe arrondissement), en plein cœur de la capitale, menace de fermeture « cette boîte de nuit iconique du Marais », a expliqué Ariel Weil, le maire PS de Paris-Centre (les anciens quatre premiers arrondissements).

L'édile a présenté le vœu adopté à l'unanimité moins une voix par les élus parisiens. « Parmi les plus anciens dancings de Paris », le Tango, « qui a fait danser toutes les fins de semaine les communautés LGBTQI+ » depuis 1997, s'inscrit dans une occupation conviviale du lieu depuis la fin du XIXe siècle, « de guinguette à cabaret, de bal musette à discothèque », a ajouté le maire du secteur.

Les adjoints de la maire PS Anne Hidalgo étudient depuis plusieurs mois le rachat de l'immeuble mais l'émergence « d'un autre projet commercial émis par un marchand de biens » et qui « aurait fait l'objet d'une promesse (de vente) ou serait en voie de l' être», selon Ariel Weil, a incité le groupe socialiste à porter le sujet au Conseil de Paris.

Le projet porté par la majorité de gauche consiste à racheter l'immeuble plutôt que de le préempter, voie rendue complexe par « la structure juridique du projet », dans le but de « renforcer le parc de logements sociaux et (...) de garantir la pérennité d'un lieu où la communauté LGBTQI+ peut danser, se rencontrer et créer de nouvelles solidarités ». Si elle parvient à sauver le lieu, fermé depuis un an en raison de la crise sanitaire du Covid-19, la mairie souhaite en effet y intégrer la création d'un «espace de solidarité ouvert sur le quartier».

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