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JO: le palmarès des arrondissements parisiens où les prix des locations baissent le plus
information fournie par Le Figaro 14/05/2024 à 06:00

(Crédits photo : Unsplash - Anthony Tan )

(Crédits photo : Unsplash - Anthony Tan )

Les tarifs des locations lors des JO plongent. On est bien loin de la poule aux œufs d'or tant espérée par de nombreux propriétaires.

Les prix des locations pendant la période des Jeux Olympiques , du 26 juillet au 11 août, fondent comme neige au soleil. Depuis février, ils ont baissé de 31%. C'est le quatrième mois consécutif que les relevés du baromètre de Lycaon Immobilier, une start-up qui traite des données immobilières (Airbnb, Abritel, Booking, PAP...) pour Le Parisien note un recul massif des prix. Dans certains arrondissements, la baisse est drastique: -21% dans le 10e arrondissement en l'espace d'un mois seulement, -19% dans le 14e, -17% dans le 6e et -16% dans le 11e.

« On y note (NDLR dans les 6, 8, 10, 11 et 14 e arrondissements) une diminution de 15 à 21% en seulement trente jours alors que dans le reste de Paris, la moitié des arrondissements subit une baisse des tarifs de 10 à 14% », relève Stéphane Daumillare, son président, auprès du Parisien . Même dans les arrondissements épargnés jusqu'ici comme les 1er et 16e, une baisse des prix de 5% et de 4% a été enregistrée.

Cette chute ne semble pas refroidir les propriétaires qui continuent de mettre leur bien à louer pendant cette période. Le nombre d'annonces sur les plateformes de type Airbnb, Booking... continue d'exploser: +36% dans le 13e arrondissement et + 14% dans l'ensemble de la capitale. Mais ces annonces ne trouvent pas preneur. Les voyageurs aux portefeuilles plus fournis ont déjà réservé leur logement lorsque les prix étaient plus hauts et l'offre plus limitée. Ceux qui n'ont pas encore effectué de réservation pour cette période sont dans l'expectative. Ils consultent le nombre pléthorique d'annonces existantes et attendent des annonces avec des prix plus attractifs. « Jamais il n'y a eu autant de biens mis en location sur les plates-formes dans les 1er, 2e, 3e, 9e et 10e arrondissements. Dans le 3e, le record s'établit à 3,58%. du parc proposé à la location de courte durée. Du jamais vu », assure Stéphane Daumillare.

Le nombre de biens disponibles à la location de courte durée dans la capitale représente 1% des biens proposés à la location. Normalement, on est plus aux alentours de 0,25% voire 0,60% lors d'événements exceptionnels. En Île-de-France, les prix reculent aussi mais de manière moindre: -3% à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine (92), -7% à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis (93) et -5% à Saint-Denis. Et les locations de luxe suivent la même tendance. Dans le réseau immobilier Barnes, on avoue ainsi avoir rentré 200 mandats de mise en location de résidences principales haut de gamme pour la période des JO. Mais pour le moment, l'enseigne ne compte que 10 réservations fermes et une vingtaine de dossiers en cours de discussion. «Il y a beaucoup de demandes d'information mais très peu de concrétisations pour le moment, explique Benjamin Brjost, en charge de la location saisonnière pour l'enseigne. Par ailleurs, côté prix nous avons choisi de nous positionner comme Londres où les tarifs étaient globalement multipliés par trois. Et je pense qu'il faudra peut-être descendre à 2,5.» On est donc bien loin de la frénésie, mais tout n'est pas perdu pour autant. En gardant l'analogie avec Londres, il semble que la capitale britannique avait connu un boom des demandes 50 jours avant le début des Jeux. Attendons donc le 6 juin pour voir si la situation évolue.

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