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JO de Paris 2024 : de nombreux Parisiens hésitent à louer à cause du risque de dégradation
information fournie par Boursorama avec Newsgene 08/01/2024 à 13:41

Sur tous les Franciliens qui envisagent de mettre leur bien en location, 68 % craignent de retrouver leur mobilier endommagé ou dégradé. (illustration) (Skitterphoto / Pixabay)

Sur tous les Franciliens qui envisagent de mettre leur bien en location, 68 % craignent de retrouver leur mobilier endommagé ou dégradé. (illustration) (Skitterphoto / Pixabay)

Alors que les Jeux olympiques 2024 de Paris approchent, 27 % des Franciliens envisagent de mettre leur bien en location pendant l'événement. Mais parallèlement, près de trois quarts d'entre eux ne sont pas rassurés par ce choix, craignant de retrouver leur logement dégradé, voire saccagé.

Avec des nuitées à 974 euros en moyenne à Paris pendant les Jeux olympiques 2024, selon le dernier baromètre Le Parisien-Lycaon Immo, il est tentant pour un Parisien de mettre son logement en location à cette période. Même en ne le proposant que quelques jours ou semaines durant l'événement, qui durera du 26 juillet au 11 août 2024, il est possible de gagner beaucoup d'argent en peu de temps. Mais certains propriétaires hésitent encore à sauter le pas, rapporte Le Figaro .

La crainte de (nombreux) dommages

Ils craignent en effet de ne pas retrouver leur logement dans un état satisfaisant. Ainsi, si 27 % des Franciliens envisagent une mise en location pendant la compétition, 74 % d'entre eux craignent de subir des dommages, selon une étude de l'assureur Leocare.

Les propriétaires imaginent le pire et craignent en priorité la détérioration de leur mobilier, pour 68 % d'entre eux, et le vol de biens dans le logement pour 51 % d'entre eux. 39 % ont peur qu'un dommage électrique touchant les appareils d'électroménager survienne également.

L'assurance en dernier recours

Les plateformes comme Airbnb, Abritel et Booking prévoient des garanties en cas de détérioration ou de vol. Mais cela ne rassure pas les propriétaires, d'autant que ces garanties « doivent davantage être considérées comme une solution de dernier recours qu'une solution confortable pour éviter les ennuis » , fait valoir Olivier Moustacakis, cofondateur du comparateur Assurland.

Airbnb met pourtant en avant la garantie Aircover, sa protection gratuite à hauteur de 3 millions de dollars en cas de dommages assortie d'une responsabilité civile de 1 million de dollars pour les hôtes. Mais pour Olivier Moustacakis, quand un incident survient, « les plateformes laissent souvent les locataires et les propriétaires se débrouiller tous seuls pour trouver un règlement à l’amiable » .

Pour louer l'esprit tranquille, l'expert recommande aux propriétaires de demander à leurs futurs locataires de souscrire à une « garantie villégiature » auprès de leur assureur. Une solution peu coûteuse pour le futur spectateur des JO, et qui assure aux propriétaires la tranquillité, qu'ils récupèrent leur logement dans un état dégradé ou non.

1 commentaire

  • 08 janvier 18:11

    En France, rien noblige un locataire à payer son loyer, ni ensuite à quitter le logement loué ! Cela relève d une idéologie de gauche, aux conséquences désastreuses pour un fonctionnement normal du marché.


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