Des mails d’escrocs affirment que la victime aurait le droit à remboursement de l’administration à la suite de sa déclaration. (FirmBee / Pixabay )
A l'approche de l'ouverture de la campagne de déclaration des revenus 2023, les mails d'arnaque liés aux impôts font leur retour. En utilisant le prétexte d'un remboursement des impôts, des escrocs réussissent chaque année à subtiliser les coordonnées bancaires de plusieurs victimes. Plusieurs conseils sont à connaître pour éviter de se faire piéger.
Alors que la campagne 2023 de la déclaration des revenus va s’ouvrir le jeudi 13 avril, les arnaques par mail autour des remboursements des impôts ont déjà fait leur retour, selon le magazine 60 Millions de Consommateurs . Comme chaque année, les contribuables vont donc devoir se montrer vigilants et éviter de se faire griser par l’euphorie d’une bonne nouvelle annoncée.
Vol des coordonnées bancaires
En effet, ces mails d’escrocs affirment à chaque fois que la victime aurait le droit à remboursement de l’administration à la suite de sa déclaration. « Nous avons le plaisir de vous informer que suite à notre traitement de votre déclaration de revenus, nous avons calculé que vous avez droit à un remboursement d’impôt d’un montant de 115,49 € » , peut-on par exemple lire dans un mail.
Le courriel propose ensuite de suivre un lien pour vérifier les informations bancaires du « bénéficiaire » . Derrière ce lien se cache un site imitant celui d'impots.gouv.fr, sur lequel les victimes sont notamment invitées à préciser les coordonnées bancaires. Une démarche destinée en réalité à les leur voler.
Comment éviter le piège ?
Plusieurs choses sont à avoir en tête pour éviter de se faire piéger. Tout d’abord, l’administration ne demande jamais de données bancaires par mail ou par SMS. Ensuite, il est essentiel de regarder l’adresse mail de l’expéditeur. Il s’agit souvent d’une adresse qui n’a rien à avoir avec celle de l’administration fiscale. Toutefois, il faut faire attention, les arnaqueurs réussissent parfois à obtenir une adresse plus ressemblante. Enfin, en cas de doute, il est conseillé d’aller sur le site des impôts par ses propres moyens sans passer par le lien du courriel. Un outil de diagnostic gratuit est aussi disponible sur cybermalveillance.gouv.fr .
Si vous vous êtes fait piéger, il faut d’abord informer sa banque au plus vite et suivre la liste des choses à faire préciser par le site cybermalveillance.gouv.fr . Dans tous les cas, si vous repérez l’un de ces messages, il ne faut pas hésiter à le signaler sur Signal Spam ou Pharos , ou à le transférer au 33700 si c’est un SMS.
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