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Impôts : comment déclarer ses frais de télétravail
information fournie par Moneyvox 21/05/2021 à 08:50

Déduction forfaitaire ou frais réels pour déduire vos frais de télétravail auprès des impôts ? (Crédits : ©  Paolese - stock.adobe.com  )

Déduction forfaitaire ou frais réels pour déduire vos frais de télétravail auprès des impôts ? (Crédits : © Paolese - stock.adobe.com )

L'heure est aux déclarations de revenus, mais comment faire lorsque l'on a travaillé depuis chez soi une partie de l'année 2020 ? Déduction des frais, allocation forfaitaire, exonérations… ce qu'il faut savoir sur le télétravail.

Par MoneyVox

De 13 à 186 euros par mois : voici l'estimation des frais engagés par les salariés pour le télétravail depuis mars 2020 d'après le cabinet ConvictionsRH. Pour ne pas désavantager les salariés concernés, le gouvernement a permis aux entreprises de verser une allocation forfaitaire spécifique. Entre charges et revenus supplémentaires, comment bien déclarer ses impôts ? Mode d'emploi.

Cas n° 1 : votre employeur ne vous a pas versé d'allocation forfaitaire pour le télétravail

Vous n'avez pas reçu d'indemnisation pour vos frais de télétravail ? Dans cette situation, deux choix s'offrent à vous : utiliser la déduction forfaitaire ou opter pour les frais réels . La déduction forfaitaire permet à tous les salariés de déduire 10% de leurs revenus au titre des frais engagés pour travailler, quel que soit le lieu d'exercice (au domicile ou dans les locaux de l'entreprise). Par exemple, un salarié gagnant 25 000 euros par an peut déduire 2 500 euros de ses revenus. Il ne paiera donc des impôts que sur la somme de 22 500 euros. Au maximum, 12 652 euros sont déductibles, et au minimum 442 euros, sauf si les ressources déclarées sont inférieures à ce montant.

Autre choix possible : les frais réels. Cette option permet de déduire les dépenses effectivement réalisées au cours de l'année pour travailler. Les frais de télétravail peuvent donc rentrer en compte, par exemple l'achat de mobilier ou de fournitures de bureau. Il faudra toutefois être en mesure de fournir des justificatifs, par exemple des factures, et les conserver pendant 3 ans en cas de contrôle. De plus, l'option des frais réels doit être minutieusement étudiée pour s'assurer qu'elle est plus intéressante que les 10 % forfaitaires. Les salariés qui, habituellement, font d'importants déplacements domicile-travail pourraient être amenés à se rabattre sur la déduction forfaitaire s'ils ont essentiellement télétravaillé.

Cas n° 2 : votre entreprise a choisi de vous verser une allocation forfaitaire

Si votre entreprise a décidé de vous verser une indemnité spécifique pour le télétravail, il est important de vérifier si celle-ci est soumise à l'impôt sur le revenu ou non. Pour les déclarations de 2021, le gouvernement a mis en place une exonération allant jusqu'à 50 euros par mois, dans la limite de 550 euros par an. Plus précisément, l'exonération est de 10 euros pour chaque journée de télétravail par semaine, soit, par exemple, 20 euros d'exonération mensuelle pour deux jours de télétravail par semaine. En cas de télétravail ponctuel, le montant exonéré à retenir est de 2,50 euros par jour travaillé depuis votre domicile. Si l'allocation qui vous a été versée est inférieure à ces seuils, nul besoin de la faire figurer sur votre avis d'imposition ni de fournir des justificatifs.

La partie supérieure aux plafonds d'exonération, quant à elle, peut être soumise à imposition. Si le salarié peut justifier, factures à l'appui, qu'il a engagé des frais au-delà du plafond d'exonération, il est en droit de ne pas déclarer cette source de revenus. En revanche, sans justificatifs, la somme doit être déclarée et ajoutée à vos revenus salariés. Par exemple, un employé en télétravail à temps complet pendant 10 mois en 2020 et ayant reçu 700 euros d'allocation peut prétendre à une exonération de 500 euros (50 € x 10). Les 200 euros restants seront à déclarer s'il ne possède pas de factures probantes.

Bon à savoir : si vous êtes perdu dans les calculs, référez-vous à vos bulletins de paie ou à votre attestation fiscale annuelle, les montants à déclarer aux impôts y sont intégralement repris.

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