Immobilier : ces départements qui ont enregistré une forte baisse des prix en 2023

information fournie par Boursorama avec Newsgene •22/06/2023 à 11:00

Plusieurs départements de Bretagne ont enregistré une baisse des prix supérieure à 2,4 %. (Photo d'illustration) (nattanan23 / Pixabay)

Les prix de l'immobilier ont entamé en 2023 une baisse historique après des années de hausse, un phénomène en grande partie dû à la hausse des taux de crédit. Selon une récente étude de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), six départements situés en France métropolitaine ont enregistré une baisse des prix de l'immobilier allant de 2,4 à 2,9 %.

Le marché français de l'immobilier est en pleine mutation. Après des années de hausse des prix, la tendance est à la baisse depuis le début de l'année 2023. Entre mars et mai, les prix ont ainsi reculé de 0,6 % sur l'ensemble du territoire métropolitain, selon une étude de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM) relayée par CNews .

Les Alpes-de-Haute-Provence en tête

La baisse n'est pas uniforme sur tout l'Hexagone. Si certains départements se maintiennent ou enregistrent une hausse des prix, d'autres ont plongé. C'est le cas du Maine-et-Loire, où les prix ont baissé de 2,4 %, du Finistère (-2,5 %) ou encore de la Vendée et de la Haute-Loire (-2,6 %).

Les deux départements où les prix ont le plus baissé sont le Rhône, où une chute de 2,7 % a été enregistrée, et les Alpes-de-Haute-Provence en haut en podium avec une chute de 2,9 %. Selon les prévisions de la FNAIM, cette évolution profonde du marché n'est en outre pas terminée.

Une baisse qui va se poursuivre

Sur l'année 2023, la Fédération prévoit ainsi une baisse de 5 % des prix en moyenne sur toute la France métropolitaine. Une tendance historique alors que les prix de l'immobilier ne faisaient qu'augmenter depuis cinq ans et n'avaient pas connu une telle baisse depuis 2015, selon des témoignages de notaires.

En cause : la situation économique actuelle en France, avec un pouvoir d'achat global en baisse du côté des Français. Cette tendance n'est pas aidée par la hausse rapide des taux de crédit depuis plusieurs mois, qui a fortement affecté la capacité d'emprunter des candidats à l'achat.