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Immobilier : ce sujet dont les candidats à l'élection présidentielle ne parlent (presque) pas
information fournie par Moneyvox 14/04/2022 à 09:10

Aucun candidat à la presidentielle n'a véritablement parlé de l'immobilier. Pourquoi ? (Crédits: © Tiko - stock.adobe.com)

Aucun candidat à la presidentielle n'a véritablement parlé de l'immobilier. Pourquoi ? (Crédits: © Tiko - stock.adobe.com)

En tant que premier poste de dépense des Français, le logement devrait légitimement faire partie des préoccupations des candidats à l'élection présidentielle. Pourtant, il n'en est rien ! Les raisons de cet oubli.

Par MoneyVox,

À droite comme à gauche, il est un sujet qui se fait discret, tant dans les débats que dans les programmes : celui du logement. Alors que la guerre en Ukraine et le pouvoir d'achat sont les grands thèmes repris par tous les candidats à l'élection présidentielle, le logement semble quasiment occulté. Les enjeux des politiques d'urbanisation sont pourtant colossaux. Pourquoi l' immobilier ne semble pas faire partie des préoccupations des candidats à l'Elysée ? Quelles sont les propositions de Marine Le Pen et d'Emmanuel Macron ?

Pourquoi l'immobilier est-il le grand oublié de cette campagne présidentielle ?

Au cours de ces derniers mois, deux problématiques majeures ont bousculé l'élection présidentielle : l'envolée de l'inflation et le conflit en Ukraine. Si bien que les partis politiques semblent avoir oublié un sujet important : l'immobilier. Qu'il s'agisse de rénovation énergétique, de construction neuve ou encore d'encadrement du prix des loyers, le logement n'est pas au centre des priorités des candidats à l'Elysée. Corinne Joly, présidente de Particulier à Particulier, résume la tendance : "Personne n'en a parlé, c'est un sujet marginal."

Les experts du secteur de l'immobilier avancent également d'autres explications. D'abord, la difficulté pour les différents acteurs du logement de parler d'une seule et même voix pour faire entendre leur message. Qui plus est, le secteur de l'immobilier semble bien se porter vu de l'extérieur, avec notamment des prix du foncier qui grimpent. Mais Henry Buzy-Cazaux, membre du Cercle des managers de l'immobilier, tempère : "Quand on parle de la santé, on n'interroge pas uniquement les gens qui vont bien". En clair : les signaux sont tellement bons que personne ne s'inquiète. Pourtant, les problématiques existent, alors que le logement est le premier poste de dépense des ménages et devrait donc pleinement faire partie du débat autour du pouvoir d'achat.

Lire aussi : Crédit immobilier : 3 chiffres qui montrent un durcissement des conditions d'octroi

Macron Vs Le Pen : le programme des deux finalistes de la présidentielle 2022

À moins d'une semaine du second tour de l'élection présidentielle, un résumé des principales propositions sur le logement des deux candidats restants est le bienvenu. Pour Marine Le Pen, il faut "assurer la priorité nationale d'accès au logement social". En d'autres termes, il s'agit de privilégier les personnes de nationalité française aux ressortissants étrangers, mais aussi d'exclure les délinquants de l'accès à des logements sociaux à bas prix. D'autres idées sont portées par la candidate du Rassemblement National, notamment la suppression de l'IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) et le gel du tarif de la taxe foncière. Enfin, un nouveau Prêt à taux zéro pourrait être mis en place. D'un montant maximum de 100 000 euros sur une durée de 10 ans, il pourrait être associé à un crédit immobilier classique, et, surtout, être pris en charge par l'Etat après la naissance du troisième enfant de la famille.

Emmanuel Macron, de son côté, parle de la rénovation énergétique de plusieurs centaines de milliers de logements chaque année s'il est élu. Seraient en particulier visés les logements vacants. La construction neuve devrait aussi être orientée vers les secteurs les plus tendus. Le président sortant renforcerait également ses efforts après la suppression de la taxe d'habitation, notamment en consolidant la loi SRU - qui oblige d'avoir au moins 20% de logements sociaux dans chaque ville - et en décentralisant les politiques de logement. Les élus locaux récupéreraient ainsi davantage de pouvoir à leur échelle, pour mieux agir sur leur territoire.

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