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Immobilier ancien : le marché est reparti en flèche mais les professionnels restent prudents avant un été « crucial »
information fournie par Boursorama avec Newsgene 29/07/2020 à 13:27

Immobilier ancien : le marché est reparti en flèche mais les professionnels restent prudents avant un été « crucial »

Immobilier ancien : le marché est reparti en flèche mais les professionnels restent prudents avant un été « crucial »

Le marché de l'immobilier de l'ancien est reparti à toute vitesse depuis la reprise des visites, début mai. Une tendance encourageante pour les professionnels du secteur, qui restent cependant prudents.

Le marché du logement ancien repart en force depuis la fin du confinement. Mais les grandes agences immobilières se gardent d'être trop optimistes et attendent la fin de l'été et la rentrée pour se réjouir. « L'activité sur juillet, août et septembre, ça va être crucial pour savoir si on est à même de gommer le retard pris sur l'ensemble du mois d'avril » , a résumé à l'AFP Yann Jéhanno, président du réseau Laforêt.

Comme tous les étés, les grands réseaux français (Orpi , Century 21 et Laforêt) font un bilan de l'année à mi-chemin, en matière de prix et de nombre de transactions. Ces chiffres sont très parcellaires, mais donnent une première idée du marché avant les indicateurs plus fiables des notaires, fin août.

Une chute spectaculaire des transactions à cause du confinement

Seulement, cette année n'est comme aucune autre. Tel de nombreux autres secteurs, l'immobilier s'est largement arrêté pendant presque deux mois à cause du strict confinement décrété entre mi-mars et début mai en France.

Le nombre de transactions a donc chuté, alors que le marché était en plein essor depuis des années. Sur tout le premier semestre, Century 21 et Laforêt font respectivement état d'un recul de 27% et environ 20% de leurs ventes, Orpi ne détaillant pas ce chiffre.

Mais les réseaux s'accordent aussi à dire que le marché est reparti à toute vitesse depuis que les visites ont pu reprendre début mai. Les transactions se sont multipliées au-delà d'un simple rattrapage des projets interrompus.

Ce rebond compensera-t-il la chute observée lors du confinement ? Le patron de Laforêt a beau estimer que le confinement a permis à de nombreux Français de « mûrir » leur projet et de passer ensuite à l'acte, il reste prudent. « Si la dynamique se poursuit, oui, on pourra combler une très forte partie du retard accumulé, résume-t-il. Si les obstacles se multiplient à partir de la rentrée, ça sera plus difficile. »

Pas de ruée vers la province

Cette prudence est partagée par ses confrères qui évitent les prévisions trop avancées, à l'entame d'une crise économique probablement historique et bien plus vaste que le seul marché du logement.

« Il est trop tôt pour mesurer les conséquences qu'aura la crise de la Covid-19 sur les entreprises, le taux de chômage en France et par ricochet, sur l'immobilier » , souligne dans un communiqué Laurent Vimont, président de Century 21.

Il relativise au passage l'idée d'un bouleversement du marché à cause des envies nées du confinement. Ruée vers la province de Parisiens dégoûtés de leur enfermement dans la capitale ? « Marginal » , répond-il. « Les rêves exprimés en période de confinement ne se sont pas traduits dans la réalité » , insiste-t-il.

De même, le confinement n'a pas, dans l'immédiat, poussé ses clients à acheter des logements plus grands. Au contraire, la taille moyenne s'est encore réduite. « Le principal obstacle à acquérir plus grand tient sans aucun doute au prix » , admet M. Vimont.

Les prix montent

Car les prix, eux, ne se calment guère après déjà des années de hausse générale en France. Chez tous les grands réseaux, ils ont encore monté par rapport à un an plus tôt : +3,6% chez Orpi, +2,3% pour les maisons et +3,1% pour les appartements chez Century 21, +1,2% pour la seule capitale chez Laforêt qui ne détaille pas l'évolution hors Paris mais évoque une augmentation générale.

Mais qu'en tirer comme conclusion ? Pas grand-chose dans l'immédiat, pour les professionnels. « Ce sont des prix moyens sur un semestre qui a totalement été chamboulé dès mi-mars , prévient dans un communiqué Christine Fumagalli, présidente d'Orpi. En septembre, nous serons capables de donner une vision plus juste du marché » .

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