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Fin du leasing social pour 2024
information fournie par Boursorama avec LabSense 06/03/2024 à 08:30

Était-ce une fausse bonne idée ? En tous cas, le leasing social n’a pas fait long feu… Le 12 février dernier, un décret a suspendu, après seulement six semaines de fonctionnement, ce dispositif qui permettait aux ménages les plus modestes d’acquérir un véhicule électrique pour 100 € par mois. Que prévoyait l’offre de leasing social, pourquoi ce coup d’arrêt brutal, et le dispositif va-t-il faire un comeback… ? Quelques éléments de réponse.

Fin du leasing social pour 2024-iStock-Scharfsinn86.jpg

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Leasing social : quels critères d’éligibilité, quels véhicules ?

Le principe du leasing social — ou leasing électrique — déployé depuis le 1er janvier dernier, prévoyait d’offrir à certains ménages, la possibilité de louer un véhicule électrique, pour un montant d’environ 100 euros par mois. Pour accéder à l’offre, il était impératif de répondre aux critères suivants : Disposer d’un revenu annuel inférieur à 15 400 euros pour une personne seule, et 38 500 euros pour un couple avec enfant. Être un conducteur régulier, parcourant au moins 8 000 kilomètres par an ou effectuant un trajet quotidien de plus de 15 kilomètres pour se rendre au travail. Les véhicules électriques proposés dans le cadre du leasing social, représentaient quant à eux, une sélection diversifiée au sein de laquelle on trouvait notamment les Citroën ë-C3 et ë-C4, les Opel Corsa Electric ou Mokka Electric, les Peugeot e-208 et e-2008 ou encore la Jeep Avenger.

Des objectifs « largement dépassés »

L’opération s’appuyait sur un quota, initial, pour 2024, de 20 à 25 000 voitures, avec l’application de la règle « premier arrivé, premier servi »… Mais le dispositif a-t-il été victime de son succès ? Ce quota a très vite été doublé, puis, alors que 50 000 ménages éligibles avaient déjà pu bénéficier de l’offre, l’exécutif en annonçait la fin le 15 février dernier, au motif que le quota de véhicules disponibles avait été atteint.

… Tout comme le budget d’« appel »

Si le gouvernement a largement communiqué sur une offre « à 100 euros », la réalité était en fait assez différente, seuls quelques véhicules de la sélection correspondant à ce tarif. Par ailleurs, le budget locatif était grevé de différents frais, à commencer par les frais d’assurance ; lesquels sont à géométrie variable en fonction du lieu de résidence du conducteur et du type de véhicule. Assurer une Peugeot e-208, peut ainsi coûter jusqu’à 200 euros par mois, tandis qu’il faut compter jusqu’à 284 euros par mois pour une Renault Megane Etech. Par ailleurs, n’oublions pas qu’un véhicule électrique se recharge ! Le propriétaire doit donc supporter les frais d’installation d’une prise à son domicile, un coût estimé entre 700 et 1 000 euros.

Un dispositif appelé à revenir ?

Le gouvernement n’a pas parlé de « suppression », mais de « suspension », indiquant que le leasing social devrait faire son retour en 2025. L’offre devra alors être adaptée ; le nombre de personnes éligibles étant estimé à 4,5 à 5 millions de personnes, et représentant un potentiel d’achat de 100 000 voitures neuves chaque année.

1 commentaire

  • 06 mars 08:56

    Ce dispositif coute à l'Etat, donc au contribuable, 13 000 € par véhicule... C'est ce qu'on appelle l'électrification à marche forcée !!


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