Coronavirus et immobilier : les prix n'ont pas diminué depuis le début du confinement
Malgré la crise sanitaire, les prix des biens immobiliers n'auraient pas baissé en mars, selon le baromètre LPI-SeLoger. Ils sont toujours en hausse sur un an, comme sur trois mois. Les marges de négociation sont restées faibles.
Le marché immobilier est à l'arrêt. En mars, le nombre de compromis de vente a baissé de moitié par rapport à l'an passé. Au premier trimestre, les transactions ont reculé de 23,5 %, selon le baromètre LPI-SeLoger. Dans ce contexte de crise sanitaire, on pourrait imaginer une chute des prix. Mais, sauf quelques rares exceptions, les chiffres montrent le contraire.
De rares villes où les prix ont baissé
Selon le baromètre, le prix au mètre carré signé accuse une hausse de 1,3 % sur trois mois et de 5,4 % sur un an. Pour les maisons, l'augmentation est même de 2 % sur trois mois et 6,2 % sur un an. « Alors que la crise paralyse les marchés de transaction, en mars, les prix n’ont reculé que dans 8 % des villes plus de 100 000 habitants et dans 13 % des villes de plus de 50 000 habitants », affirme Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger.
Dans certaines villes, la hausse des prix est spectaculaire. A Villeurbanne, le prix au mètre carré a augmenté de 13 % sur un an, à Brest de 10,9 % et à Annecy de 9,9 %, détaille SeLoger.
La marge de négociation reste faible
L'expert ne s'attend pas non plus à une baisse des prix après le déconfinement. « L’effet de rareté va jouer à plein, il ne faut donc pas s’attendre à un grand mouvement de baisse des prix, en zone rurale comme dans les grandes villes » , prévient-il.
D'ailleurs, la marge de négociation restait minime fin mars, avec des ristournes de 2,8 % pour les appartements et de 4,3 % pour les maisons.
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