Attention, les incohérences ou les oublis dans vos déclarations peuvent déclencher un contrôle fiscal. (© Gilles Tronel)
Construction d'une piscine sans autorisation, vente d'un bien pour une valeur hors marché, location d'une résidence secondaire passée sous silence : autant de petits riens qui peuvent déclencher les foudres de l'administration...
Le patrimoine des Français est pour l'essentiel composé d'immobilier. Il n'est donc pas étonnant que le fisc s'y intéresse de près à en juger par l'intensification, selon de nom breux avocats fiscalistes, des contrôles sur la valeur des biens déclarés à l'IFI (impôt sur la fortune immobilière) ou lors d'une succession.
Cette pression grandissante de Bercy sur les propriétaires trouve aussi son illustration dans la nouvelle déclaration d'occupation –à remplir désor mais chaque année avant le 1er juillet – destinée, entre autres, à identifier les biens qui restent soumis à la taxe d'habitation. Voici les points sur lesquels l'administration se concentre et nos conseils pour éviter d'attirer l'attention.
1 - Consommation énergétique anormalement faible
L'intégralité de la plusvalue réalisée lors de la vente de la résidence principale échappe à toute imposition. Autant dire que l'administration fiscale veille à ce que cette exonération ne soit pas revendiquée à tort.
Informé de l'enregistre ment de l'acte de vente par le notaire, Bercy peut interroger le cédant si des recoupements avec des indices en sa possession apparemment anodins (adresse sur les déclarations fiscales, lieu de réception du courrier, domiciliation ban caire...) sèment le doute sur l'effectivité de la résidence principale.
Lire la suite sur LeRevenu.com
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer