(Crédits photo : Unsplash - Markus Spiske )
NOS CONSEILS - Fausses promotions, sites frauduleux... Cette opération promotionnelle, programmée le vendredi 26 novembre, mais qui débute avant, est également la foire aux escroqueries.
Le Black Friday 2021, programmé le vendredi 26 novembre, charriera comme chaque année son lot de bonnes affaires à saisir, mais également d'arnaques en ligne à éviter. Promotions fantaisistes, sites web frauduleux, hameçonnage... Le Figaro vous donne les clés pour éviter d'être piégé par les principales escroqueries.
Les fausses promotions
-30%, -50%, -70% : lors du Black Friday, les offres peuvent être plus alléchantes les unes que les autres. Mais attention, elles ne correspondent pas toujours à une bonne affaire. « Le prix de référence est parfois gonflé, de façon à pouvoir afficher un rabais surréaliste », avertit Olivier Gayraud, juriste à l'association de consommateurs CLCV.
L'an dernier, au moment du Black Friday, l'UFC-Que Choisir avait débusqué plusieurs exemples de «fausses promos» sur Amazon, CDiscount, ou bien les sites web de grandes enseignes type Darty ou Conforama. La solution ? Comparer le prix du produit sur d'autres sites, pour évaluer la réalité du rabais.
Les faux sites Internet
À chaque édition du Black Friday, «des sites frauduleux se créent pour l'occasion», rapporte Olivier Gayraud. Imitant parfois des enseignes existantes, note l'UFC-Que Choisir dans un article consacré aux arnaques en ligne durant le Black Friday 2021, ces sites n'ont pour but que d'escroquer les internautes. Le produit commandé n'arrivera jamais, ou bien sera défectueux, et il sera très difficile de se faire rembourser.
Il est donc conseillé de privilégier les sites sur lesquels vous ou votre entourage avez déjà commandé. Si le site est inconnu, certains réflexes peuvent être adoptés : vérifier l'adresse URL du site - qui différera, parfois très légèrement, de celle du site qu'il essaye d'imiter -, consulter les avis, taper le nom du site dans un moteur de recherche... « Il faut aussi tenter de déterminer où est situé physiquement le commerçant », complète Olivier Gayraud, « en regardant les conditions générales de vente (CGV) ou l'onglet “Qui sommes-nous” ».
Le phishing (ou hameçonnage)
Si ce type d'arnaques n'est pas propre au Black Friday, les périodes promotionnelles de cette nature voient croître les tentatives d'hameçonnage (ou phishing en anglais). Comme l'explique le site officiel Cybermalveillance.gouv.fr, cette technique frauduleuse est « destinée à leurrer l'internaute pour l'inciter à communiquer des données personnelles (comptes d'accès, mots de passe…) et/ou bancaires en se faisant passer pour un tiers de confiance ».
E-mails, SMS, annonces sur les réseaux sociaux... Le phishing peut prendre différentes formes. Dans le cadre du Black Friday, les internautes peuvent être invités à cliquer sur un lien douteux ou à fournir des informations personnelles pour bénéficier de l'affaire du siècle. Le «Vendredi noir» est aussi un terreau favorable aux «arnaques au colis», dans lesquelles les victimes reçoivent un message les informant de la réception d'un colis, et destiné seulement à dérober leurs données personnelles, notamment bancaires.
Les numéros surtaxés
Si vous recevez de mystérieux appels ou messages (SMS ou e-mails) vous demandant d'appeler un numéro de transporteur pour recevoir un colis, ou de service après-vente à la suite d'un achat, ou encore pour bénéficier d'une promotion extraordinaire, il convient d'être particulièrement méfiant. Ces numéros peuvent en effet être surtaxés.
« Préférez rappeler le numéro officiel du commerçant, du transporteur ou du SAV concerné que vous trouverez sur son site officiel », est-il conseillé sur Cybermalveillance.gouv.fr, qui a listé «sept conseils pour éviter les cyber-arnaques».
Le vol de données bancaires
Le Black Friday est un moment de forte activité bancaire. En 2019, pas moins de 56 millions de paiements par carte bancaire ont été enregistrés en France en 24 heures, un record. L'occasion rêvée pour les pirates de détourner les données bancaires de milliers d'internautes peu vigilants.
« Au moment de payer sur internet, il faut contrôler si la transaction est sécurisée, en regardant si l'adresse URL commence par “https” et en vérifiant si l'on reçoit bien un code de confirmation par SMS », explique Olivier Gayraud, de la CLCV. Au-delà du Black Friday, le juriste appelle les consommateurs à demander une carte bancaire virtuelle à leur banque, qui permet de se prémunir contre le risque de fraude.
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